Juba Touabi, Media365, publié le mardi 29 octobre 2024 à 19h45
Les Girondins de Bordeaux viennent de franchir une étape décisive dans leur lutte pour la survie.
Le tribunal de commerce a autorisé la poursuite d'activité du club jusqu'au 30 janvier 2025, repoussant ainsi le spectre de la liquidation judiciaire. Ce répit permet aux Girondins de se concentrer sur leurs objectifs sportifs tout en préparant un plan de redressement, qui sera examiné lors d'une nouvelle audience le 21 janvier 2025. Le club espère alors obtenir une seconde période d'observation de six mois pour stabiliser ses finances.
Un sursis jusqu'en janvier
Le soutien financier au club bordelais s'avère crucial. Un plan social touchant 82 employés a été validé, avec le renfort de garanties financières qui incluent les revenus issus de la vente de Jules Koundé et de l'affacturage du transfert de Zuriko Davitashvili. Malgré ces apports, Gérard Lopez, président et propriétaire des Girondins, doit encore injecter 1,6 million d'euros pour combler le déficit selon l'Equipe. Le tribunal, pour le moment, a choisi de maintenir sa confiance en Lopez, espérant voir émerger un redressement à court terme. Grâce à ce sursis, les Girondins peuvent désormais se recentrer sur le terrain, avec l'ambition de remonter vers le National, puis la Ligue 2. Cette prolongation d'activité est une opportunité pour le club de relancer ses ambitions sportives tout en naviguant des défis financiers toujours présents, symbolisant un espoir pour l'un des grands noms du football français.
Toutefois, Bordeaux fait face à une autre complication : un différend financier avec l'ancien directeur sportif Admar Lopes à en croire France Bleu Gironde. Le club refuse de lui verser des arriérés, évoquant des désaccords sportifs et financiers. Ce litige pourrait être porté devant le conseil des prud'hommes, ajoutant une complexité juridique à une situation déjà tendue. Les prochaines semaines seront très importantes pour l'avenir de la formation bordelaise.