Premier League : La colère gronde entre Guardiola et Arteta

Premier League : La colère gronde entre Guardiola et Arteta ©Icon Sport, Media365

Clément Pédron, Media365, publié le samedi 28 septembre 2024 à 14h59

Une semaine après le match nul électrique entre Manchester City et Arsenal (2-2), les esprits ne sont toujours pas apaisés. Vendredi, Pep Guardiola a répondu à son homologue Mikel Arteta.

Manchester City - Arsenal, round 2 ! Décidément, les Citizens et les Gunners ont bien du mal à s'entendre dans cette saison 2024-2025. La semaine dernière, le champion d'Angleterre en titre est parvenu à arracher le match nul dans le temps additionnel grâce à une tête de John Stones (2-2). Mais malgré ce score de parité, les vingt-deux acteurs de la partie ne se sont pas trop quittés bons amis. Les Mancuniens ont regretté l'absence totale de jeu chez leur adversaire et ne se sont pas cachés pour le lui dire. Et si Pep Guardiola et Mikel Arteta, les entraîneurs de Manchester City et Arsenal ont été plus plutôt cordiaux voire amicaux au moment de se saluer, le second nommé et par ailleurs ancien adjoint du premier s'est amusé des critiques reçues et a tenu à y répondre en conférence de presse avant la réception de Leicester ce samedi. « J'y suis déjà allé, a souri le technicien espagnol en parlant du club adverse. J'y suis resté quatre ans. J'ai toutes les informations, donc je sais. Croyez-moi. »

Guardiola voit rouge

Quelques heures plus tard, Pep Guardiola s'est présenté face aux médias à l'occasion du déplacement de son équipe à Newcastle. Et le moins que l'on puisse dire est que la sortie de son homologue et compatriote n'a pas été du tout du goût de son ancien mentor. Ce dernier a d'ailleurs estimé que les propos de Mikel Arteta étaient très ambiguës. Et il n'a pas manqué de le souligner. « La prochaine fois, Mikel doit être plus clair parce que qu'est-ce que cela signifie ? Il a dit qu'il était ici depuis quatre ans et qu'il savait ce qu'il se passait ici. Parce que cela peut être lié à tout le procès en cours actuellement avec 155 (130) chefs d'accusation. Peut-être que c'est à ce sujet. Il a peut-être des informations... Je ne sais pas, parce que vraiment, je dois voir plus clairement ce qui s'est passé. » Avant de rajouter : « Au lieu d'être vague, qu'il soit plus précis. » Pour le moment, les deux hommes, qui sont sur les terrains ce samedi n'en n'ont pas dit davantage et peut-être même qu'ils n'en parleront plus ou du moins, devant la presse. Une chose est sûre, le match retour prévu le 1 février prochain s'annonce épique.

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