Skateboard : Giraud prend date en remportant la manche parisienne de la Street League

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Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 25 février 2024 à 15h45

A cinq mois de l'ouverture de Paris 2024, Aurélien Giraud a envoyé un message clair à ses adversaires en remportant ce samedi l'étape parisienne du circuit Street League, organisée pour la première fois à l'Adidas Arena.

Aurélien Giraud s'affirme à cinq mois de Paris 2024. Quelques jours après avoir eu l'honneur d'entrer au Musée Grévin, le skateur français a impressionné à l'occasion de la toute première étape de la Street League organisé dans l'Hexagone. En effet, le Lyonnais s'est imposé ce samedi dans l'Adidas Arena lors de la manche d'ouverture du circuit mondial de skateboard devant 6500 spectateurs. Sacré champion du monde l'an passé aux Emirats Arabes Unis, le skateur de 26 ans a confirmé qu'il faudra compter sur lui l'été prochain Place de la Concorde, site choisi pour les épreuves urbaines. Avant la compétition, Aurélien Giraud avait confié dans les colonnes du quotidien L'Equipe que cette toute première étape française de la Street League n'était pas « une répétition des JO » mais plutôt « un bon entraînement » en vue de l'échéance olympique, le sérieux était au rendez-vous. En effet, il a pris l'ascendant sur le numéro 1 mondial Nyjah Huston devant un public acquis à sa cause et malgré un dos douloureux en raison d'un nerf bloqué.

Giraud : « Ça fait chaud au cœur »

« Avoir son nom acclamé, c'est quelque chose dont on n'a pas l'habitude, a-t-il affirmé auprès du quotidien Le Parisien. Ça fait chaud au cœur et donne envie de rendre la pareille » Vincent Milou, quant à lui, a également donné des gages avant Paris 2024 en allant chercher une belle sixième place et cherchera l'été prochain à faire mieux que sa quatrième place à Tokyo en 2021. La compétition féminine a vu Charlotte Hym, invitée de dernière minute, donner son maximum mais échouer dès les qualifications alors que l'Australienne Chloe Covell est allée chercher la victoire. Pour la Tricolore, l'essentiel était ailleurs. « C'est bien de pouvoir mettre en valeur nos skateurs français et montrer qu'il n'y en a pas que pour les grandes nations historiques », a-t-elle ainsi affirmé dans des propos recueillis par Le Parisien. Mais cette étape parisienne de la Street League n'est que le début d'un long chemin vers les Jeux Olympiques, avec les qualifications qui auront lieu en mars, mai et juin prochains.

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