Paris 2024 : Comment les athlètes seront soignés lors des Jeux Olympiques

Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le mardi 02 avril 2024 à 20h31

Les services de santé de la région parisienne se préparent à soigner les athlètes durant les Jeux Olympiques de Paris 2024, mais aussi à la venue de 15 millions de personnes cet été.

Les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris 2024 doivent penser à tout, y compris à la santé des athlètes. Que se passera-t-il lorsque l'un d'entre eux se blessera cet été ? Bien évidemment, difficile de demander aux athlètes de se rendre aux urgences des hôpitaux parisiens comme n'importe quelle autre personne. Pour répondre à ce besoin, l'Agence régionale de santé et l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) vont créer une clinique éphémère dans le village des athlètes, en Seine-Saint-Denis. 15 000 athlètes sont attendus cet été pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, sans compter les membres des différents staffs, et près de 9000 pendant les Jeux Paralympiques.

L'hôpital Bichat pour les urgences

Le Parisien précise que 193 soignants, dont des médecins, des masseurs kinésithérapeutes, des urologues et des infirmiers, y travailleront au plus fort de l'activité. Ils devront tous être volontaires dans cette structure qui sera ouverte 24h/24 et 7 jours sur 7 pendant la durée des Jeux Olympiques. Cette structure, dimensionnée pour 700 consultations quotidiennes, n'est toutefois pas d'un service d'urgence mais une « offre de premiers recours et de soins non programmés ou sur rendez-vous », selon les explications de l'AP-HP données à 20 Minutes. Les sportifs et sportives nécessitant des soins hospitaliers seront en revanche pris en charge à l'hôpital Bichat.

Concernant les 15 millions de personnes attendues à Paris pour ces Jeux Olympiques, les services médicaux et de secours s'organisent plusieurs mois. Des renforts sont prévus aux urgences, au Samu et dans 80 des 800 services de l'AP-HP durant cette période. Pour inciter le personnel médical à travailler cet été, l'AP-HP propose une prime destinée aux soignants volontaires. Une prime qui peut aller de 800 à 2500 euros brut par semaine selon les postes. Mais en échange, ils devront travailler 35 heures sur la période et repousser l'une de leurs habituelles trois semaines consécutives de vacances estivales. Les différents syndicats dénoncent des montants « insuffisants » et « discriminatoires » pour le personnel « épuisé » par une succession d'épidémies et d'étés ultra-tendus.

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