Mathieu Warnier, Media365 : publié le jeudi 02 mai 2024 à 18h00
Ce jeudi, sur la pelouse de l'Orange Vélodrome, l'arbitre allemand Daniel Siebert sera au sifflet pour la demi-finale aller de Ligue Europa entre l'Olympique de Marseille et l'Atalanta Bergame. Un arbitre qui n'a pas fait parler de lui qu'en bien par le passé.
C'est un nom qui a pu faire grincer des dents. Daniel Siebert a rendez-vous ce jeudi avec l'Olympique de Marseille et l'Atalanta Bergame. L'arbitre allemand a été désigné par l'UEFA afin de diriger la demi-finale aller de Ligue Europa entre les deux formations disputée sur la pelouse de l'Orange Vélodrome. Le Berlinois, qui a déjà dirigé plus de 30 matchs de Coupes d'Europe, n'est pas un inconnu pour les clubs français. En effet, il a laissé un goût très amer aux Lensois le 8 novembre dernier lors de la courte défaite des Sang-et-Or à Eindhoven. A cette occasion, l'arbitre allemand avait sorti pas moins de huit cartons jaunes et un rouge à l'encontre des Artésiens, du jamais vu en Ligue des champions quand les Néerlandais n'avaient été sanctionnés que de deux cartons jaunes. Ce qui avait passablement contrarié Franck Haise, qui avait noté qu' « il vaut mieux éviter d'être le Petit Poucet dans cette compétition ». « Je ne relève que des faits. Notre adversaire a commis dix-neuf fautes et n'a récolté que deux avertissements, avait-il ajouté en conférence de presse. Nous en avons commis dix et nous récoltons huit cartons. Chacun fera ce qu'il veut de ces chiffres. » Mais un autre épisode de la carrière de Daniel Siebert revient en mémoire.
Siebert avait fait exploser les Uruguayens
Il remonte à la Coupe du Monde 2022 au Qatar, qui était la toute première pour l'Allemand. Lors du match opposant l'Uruguay au Ghana, l'arbitre de 39 ans a subi la colère des Sud-Américains, qui ont peu apprécié le fait de ne pas avoir bénéficié d'un penalty sur deux actions litigieuses en deuxième période. Les Uruguayens ont même essayé de s'en prendre physiquement à Daniel Siebert et ses assistants une fois que le coup de sifflet final avait retenti. « Bande de voleurs, ils sont tous une bande de voleurs, ces fils de p... », avait alors hurlé José Maria Gimenez. Edinson Cavani, pour sa part, avait été à peine plus tendre au micro de la radio espagnole Cadena Ser. « Mais s'ils me sanctionnent pour avoir frappé le VAR, l'arbitre, pour nous avoir sortis de la Coupe du Monde, ils doivent le mettre en prison, car ce sont des erreurs que tu ne peux pas faire avec le VAR, toutes les caméras et tous les arbitres derrière », avait alors déclaré l'ancien buteur du PSG. Les deux joueurs de la Celeste, tout comme Fernando Muslera et Diego Godin, n'avaient pas échappé à des sanctions de la FIFA après ces incidents. Daniel Siebert, quant à lui, avait été exfiltré de la compétition après un match qu'il n'avait pas été en mesure de contrôler. Ce qui ne l'a pas empêché de conserver la confiance de l'UEFA pour les matchs à enjeu de ses compétitions.