Hippisme : Peslier, la retraite d'une légende

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 25 avril 2024 à 12h56

Olivier Peslier a marqué les hippodromes de son empreinte depuis plus d'un demi-siècle. Sa longévité a beau s'être fabuleusement étirée à travers le temps, il n'était pas non plus éternel.

Mercredi était un jour important dans l'histoire des courses hippiques, particulièrement au niveau français avec l'annonce de la retraite d'Olivier Peslier qui a remporté quatre fois et à quinze ans d'intervalle le Prix de l'Arc de Triomphe (de 1996 à 1998 puis en 2012), la plus grande course du monde courue chaque mois d'octobre sur l'hippodrome de Longchamp. Cette officialisation est arrivée comme un coup de tonnerre, pour nos confrères d'Equidia.

"Je me suis dit qu'il était temps, j'étais dans la vague"

"Il y a un temps pour tout. Cette décision est mûrement réfléchie. A l'évidence, je montais un peu moins récemment. Quand j'ai vu tous les jockeys de ma génération arrêter, je me suis dit qu'il était temps de passer à autre chose. J'étais dans la vague." L'occasion pour lui de se préparer, un peu à la va-vite, une sortie jeudi à La-Teste-de-Buch pour ce qui constitue donc l'ultime course de sa vie à 51 ans.

"Je retournerai aux courses, ce sera différent mais je continuerai de monter à cheval à l'entraînement. C'est une passion qui vous suit." Peslier pensait déjà arrêter l'année dernière, mais il était en plein divorce et les papiers administratifs lui ont demandé un peu plus de temps. Son quadruplé sur le Prix de l'Arc de Triomphe rester évidemment comme son souvenir le plus marquant : "Il n'y a pas de mots... C'est indéniablement l'une des plus belles au monde." Reconnaissant envers tous ceux qui l'ont accompagné durant toutes ces années, il va "prendre du temps et un peu de recul, voir après les vacances comment ça se passera" : "Je compte rester en France, à Bayonne, pour pouvoir profiter de mes deux filles. Il y a tout ce qu'il faut ! C'est une magnifique région où il fait bon vivre et où l'on mange très bien. Point de vue gastronomique, il y a la Fête du cochon (rires) ! Il fait beau pratiquement toute l'année, ce n'est pas la même qualité de vie." Qu'à Paris, bien sûr, la terre de son carré magique.

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