Paris 2024 : Bach affirme sa confiance et son optimisme à quatre mois de l'événement

Mathieu Warnier, Media365, publié le mardi 19 mars 2024 à 13h40

En amont de réunions concernant Paris 2024, Thomas Bach a profité d'un entretien accordé au quotidien Le Monde pour confier toute sa confiance envers le COJO, écartant les critiques dont il a fait l'objet. Le président du CIO a également assuré qu'il fera le déplacement pour les épreuves disputées dans la Seine.

Thomas Bach est optimiste. A un peu plus de quatre mois de Paris 2024, le président du Comité International Olympique (CIO) va prendre part cette semaine à des réunions concernant les prochains Jeux Olympiques, notamment au sujet de la potentielle présence d'athlètes russes et biélorusses à l'occasion de la Cérémonie d'Ouverture, le 26 juillet prochain au cœur de la Capitale. Le patron du mouvement olympique a profité d'un entretien accordé au quotidien Le Monde pour affirmer être « plus que confiant » concernant Paris 2024 alors que l'organisation de l'événement est parfois décriée. Ayant reçu des rapports qu'il qualifie de « très positifs », Thomas Bach a également validé le choix des autorités françaises de revoir à la baisse le nombre de spectateurs qui pourront prendre place sur les rives de la Seine. « L'ambiance de la Cérémonie d'Ouverture le long de la Seine ne sera pas déterminée par le nombre de spectateurs », a ainsi affirmé l'ancien escrimeur. Interrogé sur la billetterie de Paris 2024, notamment le prix des places qui a provoqué de nombreuses réactions parfois hostiles, Thomas Bach a affirmé que « vous ne pouvez pas offrir des entrées gratuites » si le COJO vise l'équilibre de son budget. Quant à l'idée que les Jeux Olympiques seraient destinés à des privilégiés, le président du CIO affirme que « ce n'est absolument pas le cas ».

Bach veut que la Seine soit « un énorme héritage » de Paris 2024

Un des dossiers les plus sensibles pour Tony Estanguet et ses équipes reste la qualité de l'eau de la Seine, qui accueillera les épreuves de natations en eau libre mais également le parcours de nage en triathlon. Voyant les travaux visant à réduire la pollution du fleuve comme « un énorme héritage » de Paris 2024, Thomas Bach compte bien assister en personne à ces épreuves. « Je suis en train d'organiser mon planning et j'ai insisté pour être à 8 heures, au départ du triathlon masculin, car ce sera la première épreuve de natation dans la Seine, un moment important », a ainsi confié le patron du mouvement olympique. Enfin, celui qui a remporté avec l'Allemagne de l'Ouest le fleuret par équipes lors des Jeux Olympiques de Montréal en 1976 n'a pas échappé à des questions sur la flamme olympique, qui sera allumée le 16 avril prochain sur le site antique d'Olympie avant de rallier Marseille par la mer le 8 mai. Le sujet de la localisation de la vasque a été abordé avec Thomas Bach qui a su éluder la question, assurant simplement qu'elle sera « à un endroit très symbolique qui convient parfaitement ». De là à imaginer que la Tour Eiffel, dont le métal ornera les médailles, aura un rôle à jouer, il n'y a qu'un pas.

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