Axel Allag, Media365, publié le vendredi 26 avril 2024 à 20h06
Éric Roy n'a pas attendu le très probable 12ème titre de champion de France du PSG pour mettre en valeur le parcours réalisé par l'équipe de Luis Enrique. Ce vendredi, le technicien a félicité "la meilleure équipe du Championnat" et appelé les 17 autres formations de l'élite à faire en sorte que la Ligue 1 soit moins déséquilibrée.
Si Brest a longtemps été un dauphin du PSG, le club breton n'a pu faire durer le suspense trop longtemps concernant le titre. Samedi, en cas de succès face au Havre, les joueurs de Luis Enrique glaneront le 12ème titre de champions de France de l'histoire du club de la capitale et avant même la rencontre, ils ont eu droit à des félicitations sincères de la part d'Éric Roy, protagoniste de duels de hauts vols cette saison face au club de la capitale avec son équipe (défaite 2-3 à l'aller en championnat, match nul 2-2 au retour et revers 3-1 en Coupe de France). "Si je dis que ce n'est pas un beau champion... C'est la meilleure équipe du Championnat. Quand on a joué contre eux, on a souvent pensé qu'on pouvait faire un résultat, c'était assez frustrant", a mis en avant le technicien de la révélation de la saison, à 2 jours du match à Rennes (dimanche, 17h05).
La Ligue 1 déséquilibrée, "ce n'est pas la faute du PSG, c'est la faute des autres..."
Saluant le travail effectué par Luis Enrique, qui "manage une équipe de talents, avec de grandes qualités" et pourrait la mener vers un éventuel quadruplé - Trophée des champions, Ligue 1, Coupe de France, Ligue des champions - Roy n'a trouvé aucune chose à redire concernant le futur sacre du PSG en Ligue 1. "Qui peut dire que ce n'est pas un beau champion ?", mais il a également estimé que le déséquilibre du championnat de France n'était en rien dû à la puissance du PSG dans différents notamment aspects, dont celui évident des finances. "On a l'impression qu'avant que ça débute, on sait déjà qui va être le champion. Mais ce n'est pas la faute du PSG, c'est la faute des autres...", a avancé Roy, ne citant pas l'OL, l'OM ou Monaco mais... sa propre équipe. "C'est de notre faute à nous, peut-être, Brest ! On a laissé en route quelques points qui, aujourd'hui, ne nous permettent pas de pouvoir rivaliser. C'est quand même la grande déception de notre saison", a-t-il affirmé, sourire aux lèvres.