Tour de France : Mattéo Vercher en pleurs après sa deuxième place

Tour de France : Mattéo Vercher en pleurs après sa deuxième place ©Icon Sport, Media365
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Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le jeudi 18 juillet 2024 à 19h50

Mattéo Vercher (TotalEnergies) n'a pas pu cacher sa déception après avoir terminé à la deuxième place de la 18eme étape du Tour de France ce jeudi, derrière le Belge Victor Campenaerts (Lotto-Dstny).

Pour son tout premier Tour de France, l'histoire aurait pu être très belle pour Mattéo Vercher. Mais le destin en a finalement décidé autrement, à l'arrivée de la 18eme étape du Tour de France ce jeudi à Barcelonnette. Battu par le Belge Victor Campenaerts (Lotto-Dstny), le coureur français de TotalEnergies n'a pas pu retenir ses larmes dans la zone d'arrivée, après avoir touché du doigt une victoire d'étape sur la plus grand course cycliste du monde.

« C'est le petit Voeckler »

À 23 ans, Vercher est conscient d'être passé à côté d'une belle opportunité, même si cette deuxième reste dans l'absolu un bon résultat. « Un compétiteur veut toujours gagner donc deuxième, ça fait chier, a-t-il reconnu, les yeux encore humides, au micro de France Télévisions. Si on regarde la journée, c'est sûr que c'est un bon résultat. Dans deux, trois heures, demain, je serais content mais sur le coup, faire deuxième, ça fait chier... Mais bon, c'est comme ça, c'est le jeu et c'est dommage. » Il a pourtant tout tenté dans le final face à deux références du peloton, Victor Campenaerts et Michal Kwiatkowski (Ineos Grenadiers), mais n'a pas eu les jambes pour l'emporter après une attaque dans le dernier kilomètre.



Passé tout proche d'une deuxième victoire d'étape sur le Tour cette année après la victoire d'Anthony Turgis sur les chemins blancs de Troyes, le manager de TotalEnergies Jean-René Bernaudeau n'en veut pas à son jeune coureur. « C'est un pari qu'on fait de prendre des coureurs français de 23, 24 ou 25 ans qui sont déjà pris pour des vieux, a expliqué l'emblématique manager français à RMC. Nous on a cru en Mattéo. C'est un coureur précis, on dit que c'est le petit Voeckler, il court très bien. (...) Il va sortir du Tour avec un amas d'expérience. Il est brillant intellectuellement, il analyse tout et ne fait jamais d'erreur. » Mais cela n'a pas suffi, ce jeudi sur les routes des Alpes-de-Haute-Provence. Ce n'est visiblement que partie remise.

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