Marie Mahé, Media365, publié le vendredi 21 juillet 2023 à 22h00
Ce vendredi, auprès de l'AFP, Marc Madiot, le patron de la Groupama-FDJ, s'est insurgé, après des accusations de la Jumbo-Visma contre sa formation.
Des accusations qui ne passent pas. Ce vendredi, auprès de l'AFP, Marc Madiot, le manager de la Groupama-FDJ, est monté au créneau, suite à des accusations proférées par la Jumbo-Visma, contre sa formation. Ces fameuses déclarations sont l'œuvre du patron de l'écurie néerlandaise, où évolue le Danois Jonas Vingegaard, en passe de remporter un deuxième Tour de France consécutif. Le manager de cette fameuse formation, à savoir le Néerlandais Richard Plugge, a défendu Vingegaard, qui ne voudrait même pas "prendre un paracétamol", et assuré qu'il n'y avait pas de pratique dopante au sein de son équipe, lors d'un entretien accordé, ce vendredi, au site internet officiel du quotidien sportif français L'Equipe. Avant d'accuser les coureurs de la Groupama-FDJ de "boire des grandes bières" en pleine Grande Boucle : "On regarde aussi autour de nous ce que font les autres. Par exemple, on était avec une équipe française à notre hôtel durant la journée de repos (ndlr : lundi, veille du contre-la-montre). On voyait des coureurs boire des grandes bières. L'alcool, c'est du poison, et surtout quand vous êtes déjà fatigué, vous allez l'être encore plus."
"Le coup de la bière, c'est minable"
Si l'équipe Groupama-FDJ n'est pas citée, L'Equipe a, malgré tout, fait le rapprochement. Dans la mesure où c'était la seule formation française à être descendue au sein du même hôtel que Jumbo-Visma, ce lundi, du côté de Saint-Gervais, selon les informations de l'AFP. Après ces accusations, Madiot a répondu : "Le coup de la bière, c'est minable, comment peut-on oser dire quelque chose comme ça ? C'est d'une bêtise effarante. Ils n'étaient pas à notre table. Quelques membres de l'encadrement ont bu une bière. Mais les coureurs étaient au Perrier. Ca veut dire quoi ? Que nos coureurs ne sont pas sérieux, qu'ils ne s'entraînent pas ? Je rappelle que le lendemain, nos huit coureurs ont tous fini dans les 80 premiers du chrono. Il faut arrêter de dire n'importe quoi, c'est minable, minable ! Ils cherchent à cacher quoi ? On paye 180 000 euros auprès de l'ITA (ndlr : International Testing Agency, en charge des contrôles antidopage sur le Tour France), on veut des résultats, qu'ils fassent leur travail."