Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 04 juillet 2024 à 19h43
Opposée jeudi à la Nouvelle-Zélande lors de leur deuxième sortie dans cette Coupe du monde U20, l'équipe de France, triple tenante du titre, s'est inclinée sur le fil (27-26). Une défaite qui pourrait priver les Bleuets, qui affronteront mardi le pays de Galles, des demi-finales.
Triple tenante du titre (NDLR : La compétition avait été annulée en 2020, 2021 et 2022 en raison de la pandémie de Covid-19), la France est de nouveau la grande favorite à sa propre succession lors de cette 14eme édition de la Coupe du monde U20 débutée le 29 juin dernier en Afrique du Sud. Les Bleuets pourraient toutefois très vite déchanter et ne pas forcément être au rendez-vous des demi-finales une année de plus. Si les triples vainqueurs sortants n'avaient fait qu'une bouchée de l'Espagne (49-12) pour leurs débuts dans le tournoi le 29 juin dernier, ils se sont en effet pris les pieds dans le tapis ce jeudi lors de leur deuxième sortie. Opposés à la toujours redoutable Nouvelle-Zélande, les Français se sont inclinés sur le fil (27-26), bonus offensif à la clé pour les Néo-Zélandais, qui prennent ainsi seuls les commandes du groupe A, devant le pays de Galles, futur adversaire de la France, qui glisse, elle, en troisième position. A une longueur des ces Gallois contre lesquels Barnabé Massa et ses coéquipiers n'auront pas le droit à l'erreur au prochain match.
Les Bleuets en fâcheuse posture...
Un revers d'autant plus dommage que la première mi-temps aurait dû permettre aux Bleuets, qui avaient trouvé la faille par Xan Mousques dès la 6eme minute, de se mettre à l'abri de la fin de match cauchemardesque qu'ils ont connue. Car à la pause, le score (11-0) ne reflétait pas du tout la nette domination face à des Baby Blacks presque tout heureux d'être encore dans le coup avant d'entamer la seconde mi-temps. Malheureusement pour les Français, ils l'ont fait avec un tout autre visage qui a permis aux Néo-Zélandais de faire jeu égal avec les triples champions du monde en titre, grâce à des essais de Tuivailala, Solomon, Pledger et Letiu. Celui de Mathis Ferté, à six minutes de la fin du temps réglementaire, aurait dû donner, lui, la victoire, certes à l'arraché, aux Bleuets. C'était sans compter sur une ultime pénalité, signée Simpson, qui a permis à la Nouvelle-Zélande de créer l'exploit. Elle fait d'autant plus mal qu'elle pourrait priver les Bleuets d'un nouveau sacre (NDLR : Seuls les premiers de chaque groupe ainsi que le meilleur deuxième accèdent au dernier carré). La France n'en est pas encore là, mais elle se retrouve dans une fâcheuse posture.