Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 03 juillet 2024 à 11h38
Droit à l'essentiel. Jonas Vingegaard manie le langage du ballon rond pour mieux faire comprendre sa sensation.
Jonas Vingegaard s'imaginait perdre deux minutes ou plus après les quatre premières étapes du Tour de France, si dangereuses avec l'apparition de la haute montagne dès mardi sur le Galibier, dans la foulée de trois premières journées déjà franchement accidentées. Alors, pour le double tenant du titre, ce n'est pas si grave d'avoir concédé seulement 50 secondes sur Tadej Pogacar.
"Je ne vais pas vous dire ce qu'on a à faire, mais on le sait"
Le Danois se dit même "assez satisfait" (propos relayés par l'AFP) : "Mon heure viendra. Bien sûr, c'est dommage de perdre du temps, mais on s'attendait à en lâcher sur trois des quatre premières étapes... On pensait être menés 3-0, ça ne fait que 1-0 donc ça va (rires)." Une belle métaphore footballistique en ces temps d'Euro, où son Danemark comme la Slovénie de Tadej Pogacar ont malheureusement été éliminés dès les huitièmes de finale...
"Il est plus lourd que moi. Le poids avait un peu plus d'importance dans la deuxième partie plus roulante de la descente finale vers Valloire, ça l'a aidé. Bien sûr, ça n'aurait pas été un luxe d'avoir un équipier avec moi, mais je suis sûr que Matteo Jorgenson et Wilco Kelderman seront là plus tard pour moi." Un petit tacle au passage, quand même... Sans doute bien senti, histoire de respecter le plan de l'équipe Visma - Lease a Bike : "On y croit, comme ces deux dernières années. J'avais des doutes, je ne savais pas où j'en étais au départ, donc je m'en contente. Je ne vais pas vous dire ce qu'on a à faire, mais on le sait." Jamais deux sans trois ?