Aurélie Sacchelli, Media365, publié le jeudi 19 décembre 2024 à 11h30
Après avoir reçu un prix de la BBC pour l'ensemble de sa carrière, le néo-retraité Mark Cavendish a confié qu'il se voyait bien gérer une équipe dans le futur.
A 39 ans, et après 165 victoires qui font de lui l'un des meilleurs sprinteurs de l'histoire, Mark Cavendish a décidé de prendre sa retraite, et c'est logiquement qu'il a reçu un prix de la BBC, à l'occasion de la cérémonie qui récompensait les plus grands sportifs britanniques de l'année (la championne olympique du 800m Keely Hodgkinson ayant reçu le prix le plus prestigieux), pour célébrer l'ensemble de sa carrière. L'ancien cycliste en a profité pour dévoiler ses projets pour la suite. « Il est évident que j'ai encore beaucoup de choses à vivre et que je dois encore subvenir aux besoins de ma famille. Je pense donc que cela va se faire dans la gestion d'une équipe cycliste. Je connais ce sport et je sais comment construire une équipe et c'est dans cette direction que je me dirige. C'est passionnant », a-t-il déclaré. A court terme, cela ne se fera pas au sein de l'équipe XSD Astana, dont il a porté les couleurs ces deux dernières saisons mais qui va changer de braquet en 2025 avec l'arrivée d'un gros sponsor chinois. « Nous avons une bonne relation avec Mark, il était très important pour nous. Mais parfois, ce n'est pas facile de trouver un rôle précis pour quelqu'un dans l'équipe et c'était le cas avec Mark », a expliqué Alexandre Vinokourov, le patron de l'équipe. Mark ne voulait pas être seulement un ambassadeur de l'équipe. Mark voulait faire partie de la structure de prise de décision, mais ce n'était pas encore possible. Nous avons toujours une bonne relation et nous verrons ce qui se passera plus tard. Peut-être dans le futur. »
Cavendish : "Très chanceux de pouvoir prendre ma retraite sans aucun regret"
En attendant, Mark Cavendish compte bien profiter de sa femme et de ses quatre enfants, et il n'a aucun regret d'avoir pris sa retraite. "J'ai accompli tout ce que je pouvais faire dans le cyclisme. Bien sûr, la compétition va me manquer, mais je suis heureux parce que j'ai fait plus que ce que j'aurais pu envisager ou rêver de faire. Je n'aurais rien pu faire de plus dans ce sport. Et il n'y avait déjà plus rien à faire depuis longtemps. Je suis très, très chanceux de pouvoir prendre ma retraite sans aucun regret. Je pars enfin à mes conditions, pas à cause d'une blessure ou d'un manager d'équipe qui essaie de me faire prendre ma retraite. J'ai fait tout ce que je voulais et je choisis la manière dont je quitte le sport en tant que compétiteur. Quelle chance ! » Et dans quelques temps, une équipe pourra bénéficier de ses talents...