Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 04 juillet 2024 à 21h54
L'équipe de France féminine a disputé jeudi soir contre la Norvège le premier de ses trois matchs de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Privées de trois titulaires, les Bleues se sont fait corriger (34-22) à Pau par l'équipe qu'elles avaient dominée en finale des derniers Mondiaux et qu'elles retrouveront samedi.
A trois semaines du coup d'envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, les handballeuses françaises sont loin d'être prêtes. Jeudi soir à Pau, les Bleues, qui disputeront deux autres rencontres pour se jauger avant le début du tournoi olympique, se sont testées une première fois, avec en face sur le parquet béarnais cette même équipe de Norvège qui s'était inclinée (31-28) en finale des derniers Mondiaux face aux Françaises en décembre dernier. Et si les joueurs d'Olivier Krumbholz, médaillées d'or à Tokyo il y a trois ans, souhaitait savoir où elles en étaient à l'approche du rendez-vous tant attendu, elles ont été fixées, et n'ont pas dû être déçu du voyage dans les Pyrénées. Ce premier match de préparation a en effet donné lieu à une démonstration des Norvégiennes, qui ont ridiculisé (34-22) les championnes olympiques sur leur parquet. Certes, la France était privée pour cette première rencontre de trois de ses titulaires, et pas des moindres, avec les absences jeudi sur le parquet palois de Pauletta Foppa, Laura Glauser et Déborah Lassource.
Le grand retour de Darleux
Mais les Norvégiennes avaient également des absences à déplorer, à commencer par Stine Oftedal, et cela n'a pas empêché les vice-championnes du monde et médaillées de bronze de Tokyo, d'infliger cette déculottée inattendue et très inquiétante à des Françaises qui n'avaient plus connu la défaite depuis plus d'un an et demi (le 20 novembre 2022) et le revers contre le Monténégro lors de la petite finale de l'Euro 2022. Ce soir-là, les Bleues avaient eu le mérite de s'accrocher. Jeudi, elles ont pris l'eau, en particulier en seconde mi-temps (la Norvège menait 15-11 uniquement à la pause), face à Henny Reistad et les siennes, qui feront partie des grandes favorites pour l'or elles aussi le mois prochain. Le pire, c'est qu'aucune Française n'est véritablement parvenue lors de ce premier match à sortir la tête hors de ce brouillard ambiant et très opaque. Des gardiennes - Cléopâtre Darleux a effectué son grand retour après treize mois d'absence, sans réaliser le moindre arrêt toutefois - à l'attaque (Orlane Kano, victime d'une béquille, est sortie après quatorze minutes de jeu) en passant par la défense, elle aussi aux abonnés absents, tous les secteurs ont failli jeudi. La France aura l'occasion de montrer un tout autre visage, samedi de nouveau face à la Norvège.