Paul Rouget, Media365 : publié le dimanche 07 juillet 2024 à 09h36
Trois Français se sont qualifiés samedi pour les huitièmes de finale de Wimbledon : Ugo Humbert, Arthur Fils et le surprenant Giovanni Mpetshi Perricard.
Et dire qu'ils auraient pu être quatre... Vainqueur des deux premiers sets face au Danois Holger Rune, 15e joueur mondial, Quentin Halys, qui pointe au 220e rang, s'est finalement incliné au bout de la nuit samedi, cédant en cinq manches lors d'un match déplacé sur le court numéro 1 (1-6, 6-7[4], 6-4, 7-6[4], 6-1). Mais la journée tricolore fut tout de même belle, et même très belle, puisque trois Français ont décroché leur billet pour les huitièmes de finale et donc la deuxième semaine du Grand Chelem anglais.
Ugo Humbert (16e) a dû lui finir le travail entamé la veille face à Brandon Nakashima (65e), après avoir laissé filer des opportunités de conclure. Le Messin s'impose finalement en quatre manches (7-6[9], 6-3, 6-7[5], 7-6[6]), pour s'offrir son deuxième huitième de finale en Majeur cinq après le premier. Et c'était déjà à Wimbledon. Sorti par Novak Djokovic en 2019, il affrontera de nouveau le tenant du titre, qui n'est autre que Carlos Alcaraz.
Deux potes en huitièmes
Les deux autres qualifiés français du jour sont deux potes de 20 ans, qui vont disputer leur premier huitième de finale en Grand Chelem. Lucky loser, Giovanni Mpetshi Perricard (58e) a continué à empiler les aces (cette fois 27) pour dompter le Finlandais Emil Ruusuvuori (4-6, 6-2, 7-6[5], 6-4), et s'offrir des retrouvailles contre l'Italien Lorenzo Musetti, qui l'a sorti le mois dernier au premier tour du tournoi de Stuttgart.
34e au classement ATP, Arthur Fils, qui va au moins intégrer le Top 30, a eu lui besoin de cinq sets pour faire entendre raison à Roman Safiullin (44e), s'imposant 4-6, 6-3, 1-6, 6-4, 6-3. Pour une en place en quarts de finale, le Francilien devra écarter l'Australien Alex De Minaur, tête de série numéro 9, qui a bénéficié de l'abandon de Lucas Pouille. Il l'avait dominé en avril à Barcelone, mais sur terre battue. Renouvellera-t-il la performance sur gazon ?