Guillaume Marion, Media365, publié le dimanche 07 juillet 2024 à 13h50
Alors que Bordeaux a encore des soucis financiers et a obtenu du sursis devant la DNCG, Gérard Lopez pourrait devoir vendre le club à un groupe américain, d'après France Bleu Gironde.
Après l'échec de l'ère GACP et King Street (de 2018 à 2021), va-t-on revoir prochainement Bordeaux sous pavillon américain ? La question est en tout cas à nouveau d'actualité car Gérard Lopez s'active depuis quelque temps pour pouvoir une nouvelle fois contenter la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), qui n'a pour le moment pas voulu sévir. En effet, alors qu'il manque actuellement 30 millions d'euros pour combler la dette et couvrir le budget de la saison prochaine pour répondre aux attentes du gendarme financier du football français, qui a récemment prononcé presque miraculeusement un simple "sursis à statuer" à propos de la situation du club girondin, l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois étudie désormais toutes les options possibles pour trouver l'argent demandé. A tel point, que l'ancien patron de Lille pourrait même devoir céder rapidement le FCGB, qui végète en Ligue 2 depuis 2022, dans lequel il a investi environ 60 millions d'euros ces dernières années.
Lopez aimerait plutôt trouver un investisseur
Car, selon les informations de France Bleu Gironde, Lopez serait en discussion avec « un groupe américain, spécialisé dans la gestion de clubs de sport ». Des représentants de ce dernier ont même déjà visité le château du Haillan et le Matmut Atlantique cette semaine. Si les négociations venaient à aller au bout, l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois pourrait tout de même être encore lié à Bordeaux, en tant qu'actionnaire minoritaire. Cependant, alors que le temps presse avant de repasser devant la DNCG (le 9 juillet), Lopez espère toujours trouver un "simple" investisseur pour rester aux commandes du club marine et blanc, toujours selon France Bleu Gironde. Si cette piste n'est pour l'heure pas la plus avancée, elle a le mérite de toujours exister, et notamment dans l'esprit de l'ancien président de l'écurie Lotus F1 Team. Une chose est sure, les prochains jours s'annoncent d'ores et déjà mouvementés à Bordeaux, qui va une nouvelle fois jouer sa survie loin des terrains.