Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 04 juillet 2024 à 19h05
Découvrez les principales réactions après l'arrivée de la 6eme étape du Tour de France, ce jeudi entre Mâcon et Dijon, remportée par le Néerlandais Dylan Groenewegen, et à la veille du premier contre-la-montre que tous les grands favoris avaient déjà en tête jeudi.
Dylan Groenewegen (PBS/Jayco AlUla, vainqueur de l'étape)
Je suis très heureux, c'est un sentiment incroyable. C'était tellement serré que je n'ai pas pu célébrer sur la ligne d'arrivée. Je suis content de gagner dans ce maillot de champion national. Hier (mercredi), j'étais un peu déçu de ma part, car l'équipe avait fait un bon travail. Aujourd'hui (jeudi), on savait que c'était une autre opportunité pour nous. On est resté calmes dans le dernier kilomètre, on a bougé au bon moment. Je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé, mais je suis premier (rires). Cela a ralenti un petit peu, je crois que c'étaient Uno-X et Alpecin qui étaient là. C'était une opposition impressionnante et je me battais pour être là. Je me suis retrouvé sur la droite, on a fait notre sprint tous deux. J'adore ces sprints, on est en un contre un. Etre le premier sur la ligne, c'est génial. Si j'ai douté ? Oui, j'étais très déçu sur les premiers jours. Parfois, la porte s'ouvre, parfois, ça reste fermé. Et hier, je n'ai pas pu sprinter. Maintenant, on a cette victoire et elle veut dire beaucoup pour moi. J'espère en gagner d'autres, mais la liste des sprinteurs sur ce Tour est vraiment impressionnante.
Matthew White (directeur sportif de l'équipe Jayco AlUla)
Vous n'êtes jugé que sur les victoires, et ce n'est jamais facile de gagner. Et l'emporter si tôt dans le Tour, c'est super, car normalement, il y aura d'autres opportunités, et on sera encore là.
Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck, poisson-pilote de Jasper Philipsen, 2eme de l'étape avant d'être finalement déclassé)
Je me sentais bien, j'avais du punch, je pense que c'était un lancement parfait, je suis content de ce que j'ai fait, mais j'ai compris que ça allait être serré avec Dylan (Groenewegen). On va continuer à nous battre pour la victoire. Cela a été une journée nerveuse. Il n'y avait pas de raison que ce soit le cas, mais c'est toujours comme ça sur le Tour.
Phil Bauhaus (ALL/Bahrain-Victorious, 5eme de l'étape)
Je suis heureux. Mes jambes n'étaient pas si bonnes que ça à la fin, j'ai essayé de faire le meilleur résultat possible. Je termine 5eme, je suis content avec ça. Le dernier rond-point dans le final ? Il y avait pas mal de vent de face dans le final, mais bon, ça s'est bien passé dans ce rond-point. C'était très large, il n'y avait pas de danger. J'ai essayé de bien me positionner, même si je ne sentais pas bien mes jambes. Je me dois d'être heureux, ça a été une journée très dure. Il a fallu être en bonne forme et vigilant toute la journée. Cela a été une journée difficile.
Arnaud Démare (FRA/Bamp;B Hotels, 8eme de l'étape)
Cela a été une journée hyper nerveuse. On était toujours à l'affût en train de sauter dans le moindre petit trou ou les espaces qu'il y avait. Cela a été comme ça tout le long. Après, pour le sprint, c'est dommage. Je remonte au bon moment, je suis 3eme ou 4eme au rond-pont dans la roue d'Uno-X et finalement, on se fait déborder. C'est dommage, parce que je pensais être dans le bon train vu qu'il restait 600 mètres. Finalement, ils n'ont jamais su réaccélérer derrière, on s'est fait déborder, j'étais dans la file descendante et pour lancer le sprint, j'étais en sous-vitesse. On essaye, après, il faut aussi un peu de réussite. L'équipe a de l'engagement, elle est présente. Il faut aussi avoir un peu de chance. Est-ce que je suis abattu ? Pas du tout !
Tadej Pogacar (SLO/UAE Emirates, leader du classement général)
Aujourd'hui (jeudi), ça a encore été l'exemple que sur le Tour de France, dès qu'il y a un peu de vent de côté, même s'il n'y a pas grand-chose, ça peut créer de petits problèmes. Il y a eu un peu de stress, et à la fin, je suis content que cela n'ait pas été une étape trop longue. Le chrono de vendredi ? J'ai fait la reconnaissance il y a déjà longtemps, je pourrais dire que j'adore le parcours. C'est un très beau chrono, c'est très rapide, il faut aussi avoir de la puissance et pas seulement être aérodynamique. Il me tarde de voir comment ça va se passer. Le favori ? C'est Remco (Evenepoel). C'est le champion du monde de la spécialité et il a montré à plusieurs reprises qu'il pouvait battre tout le monde. C'est lui qu'il faudra surveiller demain (vendredi), mais je pense que je peux moi aussi faire un très bon et solide chrono. Remco a ce but depuis décembre en tête et je suis certain qu'il est prêt pour tout ce Tour de France. C'est un sérieux rival pour moi (pour la victoire finale), bien sûr.
Remco Evenepoel (BEL/Soudal Quick-Step)
Le chrono, je l'ai fait cinq ou six fois, donc je connais très bien. Il n'y aura pas de surprise pour moi demain (vendredi). Ma première idée, c'est de gagner cette étape. Après, on verra les écarts. Jonas (Vingegaard) et Tadej (Pogacar) sont capables de faire de très gros chronos sur les Grands Tours, Primoz (Roglic), même chose. Je vais me concentrer sur la victoire d'étape, et ensuite, on verra les écarts. Le plus important est de prendre du temps par rapport aux coureurs qui sont derrière moi, ce sera tout pour la victoire d'étape. Le dernier chrono arrivera après la montagne, avec pas mal de dénivelés. Là, c'est un chrono pour les purs spécialistes, on n'est pas encore à la moitié du Tour de France, je me sens prêt.
Jonas Vingegaard (DAN/Visma Lease a Bike, double tenant du titre)
Honnêtement, je n'ai pas encore jeté un œil au parcours, je l'ai uniquement vu en vidéo. J'aurais dû venir reconnaître le parcours, mais je suis tombé au Tour du Pays basque et je n'ai pas eu le temps de venir. On verra, c'est modérément en montée, mais ça sera sans doute un contre-la-montre très rapide. Tadej (Pogacar) a l'habitude de faire de très bon chronos sur les Grands Tours. Remco (Evenepoel) sera également l'un des grands favoris demain (vendredi). Moi, je vais essayer de faire de mon mieux, et on verra ce qu'il se passera à la fin.