Vuelta : Le profil de la 7eme étape

Guillaume MARION, Media365, publié le mardi 27 octobre 2020 à 08h00

Découvrez le profil de la 7eme étape de la Vuelta, tracé entre Vitoria-Gasteiz et Villanueva de Valdegovia, sur 159,7km.

Après le premier jour de repos de cette édition 2020 à Vitoria, la Vuelta reprend ses droits ce mardi lors de la 7eme étape entre Vitoria-Gasteiz et Villanueva de Valdegovia, qui est longue de 159,7 kilomètres. Si le début de Tour d'Espagne a pour le moment plutôt donné la part belle aux grimpeurs, l'étape du jour devrait encore être le cas mais pourrait également plutôt bien convenir aux baroudeurs avec ce parcours accidenté. En effet, avant d'attaquer la première difficulté du jour à l'Alto d'Orduña, puis une boucle pour repasser par ce col de catégorie 1, le peloton aura le droit à plus d'une cinquantaine de kilomètres sans grands reliefs. Un début d'étape qui pourrait donc être propice à une ou plusieurs échappées ce mardi, alors que les favoris du classement général ne devraient pas bouger avant la partie montagneuse. Cependant, après du plat, la fin d'étape sera bien plus compliquée avec deux passages donc par l'Alto d'Orduña.

Un passage à 14 % à Puerto de Orduña

Une montée de 7,8 kilomètres à 7,7 % de moyenne, qui comporte une rampe à 14 % sur la fin, et qu'il faudra donc gravir deux fois lors de cette 7eme étape du Tour d'Espagne. Lors de la boucle, on retrouvera un sprint intermédiaire à Izarra (117,3km), mais pas sûr que les sprinteurs soient alors devant pour tenter d'empocher les points pour le maillot vert. Enfin, le second passage de ce col de catégorie 1, situé à moins de 20 kilomètres de la fin à Villanueva de Valdegovia, pourrait faire des dégâts dans le peloton, mais également parmi les favoris avec des écarts possiblement déterminants à l'arrivée. « Toute perte de temps pourrait entraîner de lourdes conséquences pour les coureurs concernés, car le reste de l'étape, jusqu'à la ligne d'arrivée, peut permettre aux coureurs en tête de creuser l'écart avec leurs poursuivants », juge d'ailleurs Fernando Escartin, l'ancien cycliste espagnol de la formation Kelme.

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