Marie Mahé, Media365, publié le dimanche 26 mai 2024 à 17h40
Ce dimanche, le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), parti en pole position, a remporté, pour la première fois de sa carrière, le Grand Prix de Monaco de Formule 1. Cette course avait débuté par un énorme crash du Mexicain Sergio Perez (Red Bull).
Le voilà enfin prophète en son pays. Ce dimanche, le Monégasque Charles Leclerc, parti en pole position, pour la troisième fois, au volant de sa Ferrari, a remporté, pour la toute première fois de sa carrière, le Grand Prix de Monaco, comptant pour le championnat du monde de Formule 1. Leclerc brise donc enfin la malédiction, lui qui, par le passé, avait abandonné avant le départ ou alors il s'était trompé de stratégie en course. Dimanche, le pilote s'est imposé devant l'Australien Oscar Piastri (McLaren), qui l'a talonné pendant une très grande partie de cette course, ainsi que son coéquipier chez Ferrari, l'Espagnol Carlos Sainz, parti troisième sur la grille de départ et qui signe son troisième podium de la saison. Le Britannique Lando Norris (McLaren), malgré ses efforts, n'a pas pu faire mieux que quatrième.
Le drapeau rouge a été sorti dès le premier tour
Parti en sixième position sur la grille de départ après avoir raté sa séance de qualification de la veille, le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), triple champion du monde en titre de la discipline, n'a jamais réussi à prendre la mesure du Britannique George Russell (Mercedes) et doit donc se contenter de la sixième place finale. Cette course avait bien mal débuté, avec un énorme accident entre les deux Haas et la Red Bull du Mexicain Sergio Perez. Ce dernier, qui s'en est sorti indemne tout comme les deux autres pilotes impliqués, a vu sa monoplace être totalement pulvérisée. Cela a provoqué un drapeau rouge dès le premier tour, puis un nouveau départ 45 bonnes minutes plus tard. Au début de cette course, un autre accrochage a eu lieu entre les deux Français de l'écurie Alpine. Si Esteban Ocon, qui sera pénalisé, pour cela, au Canada, a ensuite été contraint à l'abandon, Pierre Gasly, de son côté, termine à la dixième place finale.