Vendée Globe : Roura savoure son 2eme cap Horn

A lire aussi

Guillaume MARION, Media365 : publié le mardi 12 janvier 2021 à 10h50

Actuellement 15eme du Vendée Globe, Alan Roura (La Fabrique) est revenu ce mardi sur le passage du cap Horn, le 2eme pour lui à seulement 27 ans.

A 27 ans, Alan Roura compte désormais deux cap Horn dans sa carrière. Ce mardi, le Suisse s'est exprimé avec une certaine fierté, lui qui est actuellement 15eme du Vendée Globe. « Il y a un vent très faible, j'essaie de me reposer un peu. La nuit a été un peu compliquée. Être double cap-hornier, c'est bon ! Je suis content d'avoir passé ce cap, c'est bien cool, mais il reste un sacré bout de route. On est trois au contact, le match est ouvert, c'est reparti. Le Horn, c'est la porte de sortie du Sud, c'est un soulagement. Mais dans l'Atlantique, on peut aussi avoir des conditions difficiles. C'est un peu plus rassurant parce que la côte est moins loin. Le vent a tourné petit à petit, il y a eu une grosse phase de molle. J'ai à peu près six nœuds, je suis tribord amures au près serré. Au fil des heures, ça va adonner et forcir. Ça ira vite après, sur une allure portante, mais, là, ça commence à être long », a confié celui qui est à la lutte avec Arnaud Boissières (La Mie Câline - Artisans Artipôle, 14eme) et Jérémie Beyou (Charal, 16eme).

« On vise la maison ! »

« Avec le bateau, on sort en assez bon état. J'ai toujours ce souci avec la quille (fixe et dans l'axe, désormais), mais ça ne changera pas. Le bateau est plutôt bien. Il "mérite" un bon coup de chaleur, pour sécher, car l'intérieur est très humide. Il est en bon état, j'ai fait attention dans les manœuvres et les voiles sont propres. Sans le souci de quille, ce serait parfait. (...) Je suis bien fatigué car ça a été très dur. J'ai besoin de repos pour la tête, de respirer un peu, de trouver des conditions plus clémentes, moins instables, a également reconnu le skippeur de La Fabrique, sur le site officiel de la compétition. Mais je suis très heureux de ce retour dans l'Atlantique, très heureux de faire une route Nord, ça fait du bien au mental : on vise la maison ! J'essaie au maximum de penser à autre chose, pour sortir la tête du souci technique. Je vis ma course, mon histoire avec mon bateau, j'essaie de me vider la tête en écoutant de la musique, avec un film ou de la lecture, mais je suis toujours ramené à la réalité. »

Vos réactions doivent respecter nos CGU.