Mauresmo porte plainte contre son épouse pour harcèlement

Mauresmo porte plainte contre son épouse pour harcèlement ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 25 janvier 2024 à 09h45

En instance de divorce, Amélie Mauresmo, qui dénonce des humiliations, du chantage et des insultes, a porté plainte contre son épouse pour harcèlement.

C'est à huis clos, "en raison des faits qui relèvent de la sphère privée et de la personnalité publique" de la plaignante, selon son avocate, Me Laurie Delpont, citée par France Bleu, que le procès de Marie-Bénédicte Hurel, l'épouse d'Amélie Mauresmo avec qui elle est en plein divorce, a eu lieu mardi pendant plus de trois heures devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Bayonne. L'ancienne numéro un mondiale a porté plainte contre son ex-compagne, avec qui elle vit en couple, avec deux enfants, à Anglet depuis 2014, et qu'elle avait épousée en 2021. Elle dénonce des faits de harcèlement, notamment par SMS, avec des humiliations, du chantage et des insultes. Celle qui est devenue, en décembre 2021, la première femme à prendre la direction du tournoi de Roland-Garros "vit en enfer" depuis qu'elle a pris la décision de divorcer et dénonce notamment "des propos dénigrants et insultants".

"Personne n'a entendu de tels propos"

Avocat de la prévenue, Me Thierry Sagardoytho dénonce une "instrumentalisation d'une plainte artificielle dans la perspective du divorce" et, concernant les insultes, assure que "personne n'a entendu de tels propos". Et pour lui, "les SMS contestés ne relèvent pas du tout du harcèlement, mais de la simple discussion sur la gestion du quotidien". Il plaide la relaxe, alors que le procureur de la République a requis dix mois de prison avec sursis contre sa cliente, qui avait été placée en garde à vue au commissariat de Biarritz en septembre 2023 pour harcèlement moral. Mauresmo, qui avait dû aller se réfugier chez sa nouvelle compagne, une surfeuse de Biarritz, s'était alors vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours. Le jugement doit être rendu le 13 février prochain.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.