Roland-Garros : Encore des sièges vides...

Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 27 mai 2024 à 11h51

Dès la première journée de Roland-Garros, certaines tribunes étaient bien vides dimanche. Notamment les loges, pour la session de nuit entre Stan Wawrinka et Andy Murray.

Un problème qui persiste. Et paraît même insoluble. Alors que l'édition 2024 de Roland-Garros a ouvert ses portes dimanche, on déplore, déjà, de nombreux sièges vides. Cela a été le cas dès le match d'ouverture sur le Central, un affrontement entre l'ancienne numéro un mondiale Naomi Osaka et Lucia Bronzetti remporté en un peu plus de 2 heures par la Japonaise contre l'Italienne (6-1, 4-6, 7-5). Une vision finalement habituelle Porte d'Auteuil, notamment pour les matchs féminins, clairement moins prisés. Mais qui continue à interpeller, surtout vu à quel point les billets pour la quinzaine parisienne s'arrachent...

Et ce n'était que le début. Lors de la night session, le duel d'anciennes gloires entre Stan Wawrinka et Andy Murray, qui a vu le succès du Suisse en trois manches (6-4, 6-4, 6-2), a été boudé par les loges, aux trois quart vides. Et ce alors que les tribunes situées dans le dernier anneau du court Philippe-Chatrier, où les places sont (beaucoup) moins chères, étaient elles bien pleines...

Une "mauvaise image" pour le tournoi

"Andy Murray est mené d'un set et un break de retard contre Stan Wawrinka lors du premier match en night session à Roland-Garros cette année. C'est une mauvaise image pour le tournoi d'avoir un si grand nombre de sièges vides dans la zone VIP. Alors que le haut de la tribune est plein", s'est notamment indigné un journaliste du Times, photo à l'appui. Un nouveau « bad buzz » à l'international donc pour Roland-Garros, dont les organisateurs sont bien conscients du problème, qu'ils tentent tant bien que mal de régler.

"Le Central doit vibrer tout le long du tournoi, il doit être quasi plein chaque jour, c'est un vrai défi à relever, rappelait Amélie Mauresmo, la directrice du tournoi, qui a succédé à Guy Forget fin 2021. On a besoin de vibrer, et donc je ne veux plus voir les loges vides. C'est important car un stade qui fait du bruit, c'est plus d'émotions, plus de sensations pour les fans et cela valorise plus fortement la puissance du tennis."

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