Aurélie Sacchelli, Media365, publié le samedi 06 juillet 2024 à 09h09
Eliminé en trois sets par Grigor Dimitrov au troisième tour de Wimbledon, Gaël Monfils était inquiet pour son poignet à la fin du match.
Pour le treizième Wimbledon de sa carrière, Gaël Monfils s'est arrêté au troisième tour, et 2018 reste donc la dernière édition où il a vu la deuxième semaine (élimination en huitièmes par Kevin Anderson). Le Français de 37 ans n'a pas existé face à Grigor Dimitrov, qui l'a battu 6-3, 6-4, 6-3 et affrontera Daniil Medvedev ou Jan-Lennard Struff pour une place en quarts de finale. Après la rencontre, Gaël Monfils (33eme mondial) n'avait pas de regrets, reconnaissant que le Bulgare (10eme) était bien plus fort que lui. Mais il était inquiet pour son poignet, après avoir glissé sur le gazon. Arrivé en conférence de presse avec une poche de glace sur l'articulation, il espère que cette douleur ne va pas perturber la suite de sa saison, et notamment sa préparation olympique. "Quand je suis tombé au fond du court après avoir glissé, j'ai essayé de ne pas blesser le juge de ligne. J'ai dû mettre mon poignet pour me freiner et je me suis fait un peu mal au poignet. J'étais un peu inquiet pour mon genou, mais le genou allait bien. C'est davantage le poignet qui a posé problème. Je vais faire une échographie. Normalement je dois jouer Hambourg. Pour l'instant, je ne pense pas aux Jeux. »
Monfils veut participer à ses quatrièmes Jeux
Absent deux mois l'an passé après s'être blessé au poignet à Roland-Garros, Gaël Monfils espère de ne pas revivre la même chose cette année. Les examens qu'il va passer permettront d'en savoir plus. Dans un peu plus d'une semaine, il doit être la tête de série n°6 à Hambourg, tournoi sur terre battue qui servira de préparation au tournoi olympique, qui se tiendra à Roland-Garros. Ses Jeux de Paris seront, si tout va bien, ses quatrièmes JO après Pékin 2008 (élimination en quarts par Novak Djokovic), Rio 2016 (élimination en quarts par Kei Nishikori) et Tokyo 2021 (élimination au premier tour par Alya Ivashka).