Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 04 octobre 2024 à 18h11
Invitée jeudi de Lucien Jahan sur le plateau du premier numéro de la saison de l'émission Sports Stream sur la chaîne Sport en France, Shirine Boukli, double médaillée lors des JO de Paris 2024 cet été, a révélé qu'elle avait connu un souci de kimono au tout dernier moment qui était venu perturber sa préparation pour le rendez-vous. Mais auquel la jeune judokate française de 25 ans a su heureusement faire face.
Médaillée pour la première fois de sa vie, non seulement en individuel (bronze) mais aussi par équipes, Shirine Boukli a vécu des Jeux Olympiques de Paris 2024 exceptionnels. Un souci d'ordre vestimentaire aurait pourtant pu venir tout gâcher pour la Gardoise, perturbée dans les derniers jours de préparation par un problème de kimono ("qui est pourtant la base pour un judoka", selon elle) sur lequel elle est revenue longuement ce jeudi sur le plateau de l'émission Sports Stream de la chaîne Sport en France à l'occasion du premier numéro de la saison. Les inquiétudes ont débuté dès la première séance d'essayage pour une Boukli qui "aime quand tout est carré et planifié". Malheureusement pour elle, ce n'était pas vraiment le cas cette fois. "Quand j'ai essayé les kimonos, ça n'allait pas du tout", se souvient la future double médaillée, qui en a pleuré.
Un contretemps intervenu à onze jours de son combat...
Il faut dire que cet essayage avait eu lieu le 16 juillet et que son entrée en compétition était programmée onze jours plus tard. "Entre le régime et l'histoire des kimonos, il n'y avait rien qui allait. J'ai pété un câble, j'en ai pleuré, car c'était vraiment difficile." La numéro 1 française chez les -48 kg n'avait alors plus qu'une chose en tête : obtenir le droit de délaisser le kimono de l'équipementier officiel de l'équipe de France lors de ces Jeux de Paris 2024 pour retrouver celui de son sponsor personnel. Elle a finalement eu gain de cause, mais non sans mal, et avec un petit crochet chez la couturière qui n'était pas prévu initialement au programme. "J'étais tellement heureuse que l'on aurait dit que je venais d'apprendre ma sélection pour les Jeux (...) Mais c'était vraiment la dernière chose à laquelle je voulais penser, et ça m'a vraiment énervé". Encore aujourd'hui, Boukli se demande comment elle a fait pour ne pas craquer. "J'ai réussi à ne pas perdre d'énergie bêtement, mais je ne sais pas comment j'ai fait."