Axel Allag, Media365, publié le vendredi 04 octobre 2024 à 20h00
Nouvel entraîneur de l'OM, Roberto De Zerbi ne compte pas ses heures, en travaillant entre 12 à 15 heures par jour. Dans un entretien accordé à 1899 Le Mag, l'Italien est revenu sur ses premiers mois à Marseille, avec l'idée fixe de faire progresser ses joueurs.
Roberto De Zerbi pense beaucoup au football. Fils d'une ancienne institutrice et d'un père influent Ultra de Brescia, le nouvel entraîneur de l'OM n'a pas caché qu'une partie de son travail était évidemment de gagner des matchs, mais pas seulement. "Les jeunes, ça me plaît de les faire progresser, sur le plan du caractère, de la personnalité, de la technique, de la tactique parce qu'en eux, je me revois moi, avec un grand talent sans jamais avoir pu atteindre le très haut niveau", a estimé celui passé par le centre de formation de l'AC Milan, qui a rapidement bifurqué vers la carrière d'entraîneur.
"Harit n'a plus le droit de refaire une saison sans inscrire dix buts"
Désireux de faire progresser Greenwood, Balerdi, Luis Henrique ou encore Harit, il a mis une petite pression sur le meneur de jeu marocain, qu'il veut voir performer. "Il n'a plus le droit de refaire une saison sans inscrire dix buts. Je le pousse, je lui répète ça en permanence. Personne n'a jamais fait ça pour moi donc je veux le faire avec mes joueurs", a confié De Zerbi dans un entretien fleuve accordé à 1899 Le Mag. Avouant travailler de 12 à 15 heures par jour à l'OM, soit la même durée qu'en Série D avec le Darfo Boari (son premier club entraîné), De Zerbi a valorisé l'implication totale de son groupe à Marseille. "Je ne sais pas où l'on sera en fin de saison, je ne sais pas si l'on pourra gagner des titres, mais une chose est sûre : tous les joueurs, ceux qui étaient déjà là et ceux qui viennent d'arriver, ne s'économisent pas et travaillent sérieusement. Cela, ça s'apprécie encore plus que les résultats".
"Il n'y a pas de maquillage dans le résultat d'une saison ou d'une carrière"
Fan de Pep Guardiola, qui a selon lui mis en place un football qui "a exalté et foudroyé tout le monde" au FC Barcelone, puis au Bayern Munich et désormais à Manchester City, le nouvel entraîneur de l'OM n'a rien voulu promettre en termes de résultats, sauf de ramener le club phocéen à l'endroit auquel il était durant la période de Fabrizio Ravanelli en tant que joueur. "C'est l'une des années où on travaille le mieux, et je ne parle pas que de moi mais aussi du staff, des joueurs, du club, de tous ceux qui gravitent autour. J'ai de grandes motivations personnelles et je suis très bien ici. J'ai choisi de venir et je suis convaincu d'avoir pris la bonne décision. Il y a les conditions pour bien faire", a confié un De Zerbi persuadé qu'au terme de la saison, l'OM aura ce qu'il mérite. "Le maquillage dans le foot c'est le résultat d'un, deux ou trois matches. Mais il n'y a pas de maquillage dans le résultat d'une saison ou d'une carrière, tu mérites ce que tu obtiens à la fin, dans le bien ou le mal".