Axel Allag, Media365, publié le vendredi 04 octobre 2024 à 19h22
Le Tribunal Arbitral du Sport a réduit à 18 mois la sanction initiale de 4 ans de Paul Pogba pour dopage. Ainsi, le milieu de terrain champion du monde 2018 pourra retrouver les terrains dès le mois de mars 2025.
Paul Pogba doit être soulagé. Initialement suspendu pour une durée de 4 ans en raison d'un contrôle positif à la testostérone en août 2023, à l'issue du match qui opposait la Juventus Turin à l'Udinese, le milieu de terrain a vu sa suspension être réduite à 18 mois par le Tribunal Arbitral du Sport, selon les informations du Daily Mail, confirmées par de nombreux médias depuis, dont nos confrères du Parisien et de RMC. Avec la suspension initiale, l'horizon était forcément sombre pour Pogba, car un éventuel retour aurait été envisageable pour septembre 2027...
Sous contrat avec la Juventus jusqu'en juin 2026
Désormais, l'international français aux 91 sélections va pouvoir commencer l'entraînement avec la Juventus Turin - avec qui il est toujours sous contrat jusqu'en juin 2026 - à partir du mois de janvier prochain. Et un retour pourra donc se faire à partir de mars 2025. "Aux dernières nouvelles, je suis toujours un joueur de la Juve, j'ai un contrat mais je n'ai pas eu l'occasion de parler au président et à l'entraîneur... C'est le silence. Je pense qu'ils attendent le résultat de l'appel, mais il faut leur demander", avait-il confié à Sky Sports en juillet, estimant ne pas être "fini" même si il n'a plus joué depuis 14 mois. "J'ai une envie incroyable de revenir, je me sens comme un enfant qui veut devenir professionnel, je m'entraîne, je fais tout ce que je peux pour revenir sur le terrain. Je veux combattre cette injustice", disait encore Pogba.
Quel avenir chez les Bleus ?
La question de son avenir avec les Bleus se posera forcément en fonction de ses performances futures, si bien sûr Thiago Motta venait à compter sur lui à Turin, ce qui demeure forcément envisageable. "Sa situation m'attriste et j'espère de tout cœur qu'elle pourra s'arranger. Je veux en tout cas y croire", avait confié Didier Deschamps en février 2024, n'imaginant alors "pas un seul instant" que son joueur ait eu l'intention de se doper.