Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 04 octobre 2024 à 22h31
Le tournoi Challenger vendéen fait la part belle aux joueurs nationaux, dont un Lucas Pouille ravi de ce qu'il montre.
Lucas Pouille continue de reconstruire sa confiance sur le circuit Challenger en France. Après avoir atteint la finale à Saint-Tropez il y a un peu moins de deux semaines, le demi-finaliste de l'Open d'Australie 2019 (dernier joueur français à avoir atteint un tel niveau sur un tournoi du Grand Chelem) est en demies à Mouilleron-le-Captif. Alors qu'il n'avait affronté qu'un seul compatriote dans la fameuse ville côtière du Var, c'est en revanche un tournoi 100% français qu'effectue Pouille pour le moment en Vendée. Après avoir facilement dominé Gabriel Debru au premier tour (6-3, 6-2), c'était plus difficile contre Calvin Hemery (6-7, 6-3, 6-3) et encore plus face à Manuel Guinard vendredi (4-6, 7-5, 6-1).
"Très content de tenir une raquette, de rester solide et positif à tout moment"
"Je commence bien, je domine, puis je fais un mauvais jeu de retour avec moins d'intensité et ça le remet dedans. Il a été incroyable pendant plus d'une heure, ça se joue à rien, des breaks et débreaks... Je suis très content de tenir une raquette, de rester solide et positif à tout moment, ça a tourné en ma faveur et c'est génial." L'occasion pour lui de remercier encore, sur le court, le public venu à nouveau assez massivement (propos relayés sur beIN SPORTS) : "Merci de ce soutien, ça fait chaud au coeur d'entendre les gens scander son nom et c'est aussi grâce à vous que je m'accroche, pour jouer devant vous et sentir cette atmosphère."
Et c'est encore un Français que Pouille affrontera samedi, en l'occurrence Harold Mayot, avant peut-être de compléter une semaine totalement tricolore face à la tête de série n°1 Quentin Halys en finale... Tandis que Richard Gasquet n'a pu faire mieux que le deuxième tour, tombant mercredi face au Croate Dino Prizmic - qui sera justement l'adversaire de Halys samedi -, Pouille confirme qu'il n'est pas dans la même dynamique que son glorieux aîné tout proche de l'adieu. Assuré de gagner quatre places pour passer du 113e au 109e rang mondial, il pourrait surtout réintégrer le top 100 en cas de succès final.