Marie Mahé, Media365 : publié le vendredi 02 août 2024 à 20h20
Iga Swiatek était heureuse de sa médaille de bronze, même si elle estime avoir vécu, en demi-finales, "l'une des pires défaites de (sa) carrière".
Iga Swiatek ne repartira pas les mains vides. Ce vendredi, la Polonaise, numéro 1 mondiale, a décroché la médaille de bronze en simple, après avoir terrassé la Slovaque Anna Karolina Schmiedlova, 67eme joueuse mondiale, en deux petits sets (6-2, 6-1) et 1h01 de jeu. Sur ce tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, la joueuse est clairement passée par toutes les émotions. Tout a commencé lors de la demi-finale que la Polonaise a perdue, ce jeudi, en deux manches (6-2, 7-5) et 1h51 de jeu, contre la Chinoise Qinwen Zheng, 7eme joueuse mondiale et tête de série n°6. Une défaite qui devrait rester, très longtemps, en travers de la gorge d'Iga Swiatek, qui estime même avoir vécu "l'une des pires défaites de (sa) carrière". Malgré tout, cette médaille de bronze décrochée ce vendredi est "un rêve qui se réalise". Roland-Garros est devenu spécial dans la carrière de la numéro 1 mondiale qui s'y est imposée quatre fois et est même triple tenante du titre.
Swiatek : "Je n'ai pas joué mon meilleur tennis ici"
Pourtant, la principale intéressée, de passage en conférence de presse, a confié que ce tournoi olympique demeurait avait une saveur particulière, dans des propos rapportés par l'AFP : "Honnêtement, je n'ai rien vécu de la sorte, même en Grand Chelem. C'est un rêve qui se réalise d'avoir cette médaille. J'ai ressenti beaucoup de tension et de stress tout au long de la semaine, ce qui me rend encore plus fière d'avoir pu revenir aujourd'hui (vendredi) et gagner. Car j'ai sans doute subi hier (jeudi) l'une des pires défaites de ma carrière." Ce côté spécial est dû au fait que, contrairement au reste de la saison sur le circuit WTA, cette fois, toute la Pologne avait les yeux rivés sur elle : "J'ai réalisé hier que je ne jouais pas seulement pour moi, mais pour mon pays, pour tous ceux qui attendent que je ramène une médaille d'or. (...) Je n'ai pas joué mon meilleur tennis ici, je ne me déplaçais pas aussi bien que d'habitude, surtout sur terre battue. Il y a aussi le fait de se dire que si on perd sur le circuit, une autre chance viendra l'année d'après alors qu'aux Jeux olympiques, ce n'est qu'une fois tous les quatre ans."