Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 19 septembre 2022 à 23h36
C'est un premier match en tant que n°1 mondial qu'a remporté dimanche Carlos Alcaraz, en Coupe Davis. Désormais, place à la décompression pour le jeune Espagnol de 19 ans, qui assume son nouveau statut en toute décontraction.
Carlos Alcaraz, battu vendredi en Coupe Davis par un grand Félix Auger-Aliassime pour son premier match en tant que n°1 mondial (et depuis sa victoire à l'US Open), s'est rattrapé dimanche contre Soonwoo Kwon (6-4, 7-6). Il assure avoir passé "une semaine normale" : "Je n'avais qu'un objectif en tête, donner le maximum pour l'Espagne sans penser au fait que j'étais le nouveau n°1 mondial et que je venais de gagner un tournoi du Grand Chelem. J'ai eu un surplus de motivation et une certaine confiance malgré le manque de fraîcheur, j'ai frappé sans retenue et je me déplaçais sereinement."
"J'avais entendu Medvedev parler de cette pression"
Trop juste pour affronter la Serbie dès mercredi, Carlos Alcaraz a finalement participé à la qualification des Espagnols, qui affronteront la Croatie chez eux à Malaga en quarts de finale dans deux mois (le 23 ou 24 novembre), en espérant enchaîner jusqu'à la finale du 27 novembre. Il y avait donc un réel enjeu tout de même, celui d'éviter une élimination alors que la phase finale se déroulera à la maison.
Le nouveau prodige de la planète tennis confirme, pour le moment, que cette place de n°1 mondial ne l'atteint pas négativement : "J'avais entendu Daniil Medvedev parler de cette pression, du fait qu'il ne s'attendait pas à ce que soit si difficile. Pour moi, c'était peut-être l'effet Coupe Davis, le fait que beaucoup de supporters soient là, mais je trouve que c'est assez simple..." Carlos Alcaraz veut désormais "oublier le tennis et déconnecter un peu du sport pour quelques jours" : "Profiter d'un peu de repos avec mes proches et ma famille, en essayant de vivre comme un gars normal avec mes amis à la maison. C'est ce que j'aime." Définitivement le petit frère spirituel de Rafael Nadal.