Mathieu Warnier, Media365, publié le samedi 27 janvier 2024 à 15h30
Dans la foulée de sa victoire lors du Super-G de Garmisch-Partenkirchen ce samedi, Nils Allègre a confié que les bons résultats récents des skieurs tricolores lui ont apporté un surplus de confiance.
L'équipe de France masculine de ski alpin n'est pas rassasiée. Nils Allègre a pris le relais de Cyprien Sarrazin ce samedi à Garmisch-Partenkirchen. Le natif de Briançon a dominé le Super-G organisé dans la station bavaroise pour sa première victoire en Coupe du Monde, qu'il présente volontiers comme « un soulagement énorme » avant de revenir sur une course disputée dans des conditions particulières qui ont joué en sa faveur. « J'avais des sensations incroyables, a-t-il confié dans des propos recueillis par le quotidien L'Equipe. Mon matériel, c'était le meilleur du monde sur ces neiges salées et ça m'a donné un boost de confiance. Les neiges salées sont rapides mais et elles s'abordent un peu comme de la glace, si on n'est pas équilibrés, on tombe. J'adore ces neiges-là et tout s'est aligné. » Nils Allègre ne le cache pas, les récents résultats de Cyprien Sarrazin ont joué sur le moral et la confiance du groupe France. « C'est toute cette émulation, toute cette entente dans le groupe. Parfois, on se prend le bec, mais c'est toujours sain j'ai l'impression, a-t-il confié. On est une bande de potes, on a traversé des trucs qui nous lieront à vie et aujourd'hui (samedi) pour moi, ce sont 20 ans de travail qui paient. »
Allègre : « Profiter des bonnes journées »
Alors qu'il se rapproche de la décennie sur le circuit de la Coupe du Monde, Nils Allègre admet avoir été « au fond du trou » par moments mais surtout avoir « toujours un cercle de personnes qui est là, qui t'encourage » et auquel cette première victoire au plus haut niveau est dédiée. « J'ai juste un petit regret, c'est de pas partager ce moment avec Adrien Théaux et Maxence Muzaton qui ne sont pas là ce week-end », a-t-il ajouté. Un premier succès qui vient surtout confirmer que Nils Allègre est capable du meilleur quand il n'y a pas la moindre ombre au tableau. « Durant ma carrière, j'ai été aussi opéré du dos, d'une main, je me suis luxé l'épaule l'année dernière. J'en ai quand même eu des petites galères, s'est-il remémoré. Ce n'est jamais facile le ski, on se met des bonnes cartouches, c'est dur, un coup on est tout en haut, le lendemain on peut être tout en bas donc il faut se souvenir d'où l'on vient et profiter des bonnes journées. » Un bonheur personnel qui prolonge celui d'un collectif tricolore qui enchaîne les très bons résultats.