Marie Mahé, Media365, publié le mercredi 12 octobre 2022 à 15h57
Dans un entretien accordé à L'Equipe, Alexis Pinturault s'est notamment projeté sur cette saison à venir. Le Français, après avoir remporté le gros globe, n'a pas confirmé l'an passé.
La saison 2022-23 de ski alpin se rapproche. Le Français Alexis Pinturault ne manque pas d'ambitions. Pourtant, le vainqueur du gros globe de la saison 2020-21 reste sur un exercice bien plus compliqué. Cette saison, le Tricolore a donc bien l'intention de faire tout ce qu'il peut pour se rattraper, comme il l'a lui-même confié, ce mercredi, dans un entretien accordé au quotidien sportif français L'Equipe : "La quête du classement général m'animera de nouveau, mais en parler maintenant est prématuré. Cet hiver, je dois déjà retrouver le chemin de la victoire avant de pouvoir espérer jouer le gros globe. En plus, le calendrier de la saison ne m'avantage pas, avec plus de courses pour ceux qui combinent vitesse et géant." S'il tentera donc de jouer les premiers rôles, le Français a, malgré tout, ses favoris pour le classement général : "Selon moi, Marco Odermatt est le mieux placé pour conserver son gros globe, même si Aleksander Aamodt Kilde (deuxième l'hiver dernier) peut être dangereux au général, en espérant que des purs géantistes prennent des points dans cette discipline à Marco, qui a été extrêmement régulier et performant dans toutes ses disciplines l'hiver dernier."
"Les Mondiaux à Courchevel ? C'est un rendez-vous palpitant"
Cette saison, les championnats du monde de ski alpin auront lieu en France, et plus précisément du côté de Courchevel. Une motivation supplémentaire pour le principal intéressé : "C'est un rendez-vous palpitant, littéralement à la maison pour moi. Vu que je dois relancer la machine et me reconstruire en compétition, ces Mondiaux pourraient arriver au bon moment dans la saison. C'est un événement hyper important aussi pour ma station de Courchevel. La piste pourrait me convenir, même en super-G." Aujourd'hui âgé de 31 ans, le recordman français au nombre de victoires et de podiums voit plus loin. Après avoir déjà connu pas moins de trois éditions de Jeux Olympiques (Sotchi 2014, Pyeongchang 2018 et Pékin 2022), Pinturault n'exclut pas de pousser jusqu'en 2026 pour l'édition de Milan-Cortina : "C'est clair que vivre des JO avec une vraie ferveur populaire, devant ses proches aussi, et où le ski serait enfin dans son milieu historique, ça contribue à ma réflexion de poursuivre encore quatre ans."