Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 19 novembre 2021 à 21h39
Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron sont les deux vedettes de l'équipe de France, qui a débuté les Internationaux à Grenoble sans Vanessa James, désormais repassée sous pavillon canadien (en couples, avec Eric Radford).
Les Internationaux de France se tiennent ce week-end à Grenoble, et les têtes d'affiche tricolores ont commencé très fort dès vendredi : Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont ainsi réalisé leur meilleur score de la saison en danse rythmique, avec 89,08 points. Papadakis, ambitieuse, n'est pas surprise (pour L'Equipe) : "Augmenter notre score de deux points, c'était l'objectif. Ce Grand Prix, on le connaît très bien, c'est un peu comme un bonbon par rapport aux autres compétitions." A la veille du programme libre qui clôturera la compétition, ce total se rapproche surtout de leur record du monde, établi à 90,03 points en 2019. Ils comptent près de neuf points d'avance sur leurs plus proches poursuivants, les Canadiens Piper Gilles et Paul Poirier à 81,35 points.
Les vice-champions olympiques et quadruples champions du monde confirment donc leur forme étincelante en cette nouvelle saison de Jeux, à moins de trois mois du grand rendez-vous à Pékin. A noter que Vanessa James, anciennement représentante française en compagnie de Morgan Ciprès (mis en cause dans une affaire de scandale sexuel), avec qui elle a terminé championne d'Europe en 2019, porte désormais les couleurs du Canada dans la catégorie des couples. Eric Radford, médaillé de bronze olympique, est son nouveau partenaire. Les deux avaient pris leur retraite, et puis... "Elle est revenue en février et en cinq jours, on réussissait le triple twist, un triple saut lancé, raconte le patineur de 34 ans. A la fin de la semaine, on s'est dit essayons !"
"On vise une médaille à Pékin, mais quoi qu'il arrive on est déjà heureux de nos carrières, assure James. On sait bien que les autres couples se préparent depuis des années, sont en avance. Mais on a une chance que personne n'a. » Avec un dernier clin d'oeil, tout de même, à son ancien pays d'adoption, elle la native du Canada : "Ça s'est passé très facilement, parce que Nathalie Péchalat était présidente. Ça m'a beaucoup touchée qu'on m'ait laissé l'opportunité de continuer ma carrière. Je représente le Canada, mais je serai tout le temps derrière l'équipe de France avec tout mon coeur. La France, c'est mon pays aussi."