Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 21 décembre 2023 à 22h31
Deux mois après la défaite face à l'Afrique du Sud en quarts de finale de la Coupe du monde en France, Thomas Ramos assure qu'il a complètement sorti de son esprit cette déconvenue très difficile à digérer sur le moment. Quant à sa fameuse transformation contrée par Cheslin Kolbe, l'arrière toulousain estime qu'elle n'est pas responsable de l'élimination.
Si nombreux sont les joueurs du XV de France à garder toujours en travers de la gorge la défaite (29-28) du 15 octobre dernier face à l'Afrique du Sud, qui allait devenir ensuite championne du monde pour la deuxième fois de suite, Thomas Ramos n'en fait pas partie. Meurtri comme tous ses partenaires sur le moment après cette énorme désillusion à domicile face aux Springboks, l'arrière du XV de France et du Stade Toulousain affirme qu'il l'a totalement sortie de son esprit au fil du temps et que cette terrible déconvenue ne constitue plus aujourd'hui à ses yeux qu'un très mauvais souvenir. Invité jeudi sur le plateau du Super Moscato Show sur RMC Sport à revenir sur cette élimination prématurée dans ce Mondial que les Bleus disputaient devant leur public, Ramos a assuré qu'il était passé à autre chose et que seul son club focalisait son attention et ses pensées maintenant. "Quand tu croises les gens, forcément on t'en parle. Mais il faut aller de l'avant et être à cent pour cent pour son club. Ce n'est pas en ressassant tout ce qu'il s'est passé cet automne que ça te fera avancer", jure le natif de Mazamet, concentré sur les échéances à venir, mais plus le passé récent.
"On perd ce match en première mi-temps"
"Personnellement, c'est évacué. C'est une défaite, elle restera. Mais il y a d'autres objectifs qui arrivent avec le Stade toulousain et le XV de France". Au-delà de cette défaite, restera également ce fameux contre de Cheslin Kolbe sur la transformation du numéro 15 français. Car avec ces deux points supplémentaires, la balance aurait peut-être penché définitivement du côté des joueurs de Fabien Galthié. Le principal concerné, qui a préféré par ailleurs ne pas reparler de l'action avec son ancien coéquipier sud-africain pendant quatre ans dans la Ville Rose - "je n'ai pas envie d'échanger avec Cheslin" - est persuadé du contraire. "On ne perd pas le match sur cette transformation. On le perd en première mi-temps, où on leur donne des points trop facilement", estime Ramos, sans cacher qu'il a conscience d' "avoir des responsabilités sur la transformation". Mais pas sur cette défaite qu'il a peut-être évoqué jeudi pour la dernière fois.