Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 10 octobre 2024 à 13h09
Il reste encore beaucoup de places disponibles pour la rencontre de la 6e journée de Top 14 entre l'Aviron Bayonnais et le Stade Rochelais délocalisé à Saint-Sébastien, où les Basques n'ont pas que des bons souvenirs.
La série d'invincibilité à domicile de l'Aviron Bayonnais, qui s'est incliné lors de ses trois premiers déplacements, dont samedi dernier à Bordeaux (27-30), mais a remporté ses deux matchs à Jean-Dauger, contre Perpignan (21-19) puis Montpellier (28-27), va-t-elle prendre fin ce week-end ? Car les Basques accueillent le co-leader, La Rochelle, samedi après-midi (16h30) dans le cadre de la 6e journée de Top 14, lors d'un nouveau match délocalisé à Saint-Sébastien. Une enceinte d'Anoeta, désormais appelée officiellement « Reale Arena », où ils restent sur deux défaites consécutives, contre Pau (20-30) et la saison dernière face à Toulon (10-46), qui était venu largement s'imposer de l'autre côté des Pyrénées en mars. Et malgré la première annoncée de Manu Tuilagi, le trois-quarts centre international anglais de 33 ans qui est la recrue phare de l'intersaison et a été victime d'une fracture de la main gauche en août, cette rencontre n'attire pas les foules.
Plus de 30 000 spectateurs ?
A deux jours du match, il reste encore de nombreuses places disponibles, à partir de 13 euros, pour cette rencontre disputée dans l'antre de la Real Sociedad, qui peut accueillir près de 40 000 spectateurs. Et qui ne devrait pas être à guichets fermés samedi. Via son service de communication, l'Aviron a assuré à Sud-Ouest qu'il y aurait "plus de 30 000 spectateurs" présents, sans pouvoir donner plus de précision : "Vous dire si nous atteindrons les 31, 34 ou 36 000, c'est dur à dire." Il devrait donc y avoir pas mal de sièges vides à Saint-Sébastien, où les Bayonnais vont essayer de ne pas commettre les mêmes erreurs que face à l'UBB. "Je pense qu'on pouvait faire mieux... C'est mitigé, a reconnu leur manager Grégory Patat sur France Bleu Gironde. Avec une meilleure gestion, on aurait pu espérer mieux. Aujourd'hui, il y a peut-être quelques ressemblances avec la saison dernière, mais ça ne peut pas suffire. Si on veut grandir, il ne faut pas regarder les adversaires. Il faut se concentrer sur nous et notre rugby."