Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 11 octobre 2024 à 15h09
Recrue phare du Racing 92, Owen Farrell doit encore trouver ses marques au sein du Top 14, un championnat qu'il découvre et trouve "très compétitif".
Ce n'est pas encore le joueur majeur qui a longtemps guidé le XV de la Rose, remporté à trois reprises le Tournoi des Six Nations mais aussi atteint la finale de la Coupe du monde, après avoir été nommé à trois reprises pour le titre de meilleur joueur du monde. Owen Farrell est toujours en phase d'adaptation au Racing 92, qu'il a rejoint à l'intersaison après avoir passé l'essentiel de sa carrière aux Saracens. Des débuts compliqués avec une formation francilienne battue à trois reprises sur les quatre premiers matchs avant de renouer - difficilement - avec le succès samedi dernier sur la pelouse du promu vannetais (27-24).
"C'est assez bluffant de voir les stades aussi pleins"
Et l'ouvreur anglais de 33 ans trouve le championnat "très compétitif". "Je trouve qu'il y a beaucoup de combat en conquête et dans les rucks, que beaucoup d'équipes sont capables de marquer en partant de rien, ce qui génère beaucoup de changements de « momentums » dans un même match", a-t-il expliqué devant la presse, après avoir reconnu avoir été "bluffé" par l'ambiance dans les stades hexagonaux : "Je savais qu'il y avait du monde qui suivait le Top 14, mais j'avoue que c'est assez bluffant de voir les stades aussi pleins. Partout où nous sommes allés, il y a eu une bonne atmosphère. À Vannes le week-end dernier, le public était génial."
"Je dois trouver ma voie"
Quant à son rôle, et son importance au sein du Racing, entraîné par son ex-sélectionneur Stuart Lancaster, Farrell, qui a fait une croix sur le XV de la Rose, admet qu'il a encore besoin de temps d'adaptation pour totalement s'affirmer. "Je ne pense pas qu'on puisse débarquer dans un nouveau club, surtout dans un autre pays, et décider d'un coup de prendre la parole, d'être trop puissant. Je dois trouver ma voie en écoutant beaucoup, pas en parlant trop. Je dois d'abord comprendre le club, la culture du rugby français", reconnaît-il encore.