Mathieu WARNIER, Media365, publié le mercredi 02 février 2022 à 12h28
Après avoir fait ses débuts comme demi de mêlée à Colomiers, tout comme son père, Mathis Galthié a confié ne pas vouloir s'inspirer de ce que Fabien Galthié a fait durant sa carrièr.
Mathis Galthié est dans les pas de son père. Evoluant au même poste, demi de mêlée, le joueur de 20 ans a découvert le grand bain du professionnalisme le 20 janvier dernier lors de la défaite de Colomiers sur la pelouse de Provence Rugby, dans le cadre de la 18eme journée de Pro D2. Même nom, même poste et même club, Mathis Galthié admet que grandir avec le même patronyme que son père Fabien Galthié n'a pas été simple. « J'ai toujours été très reconnaissant envers les entraîneurs qui ne prenaient pas mon nom en compte, a-t-il confié dans un entretien accordé à l'AFP. C'est le cas à Colomiers, d'ailleurs. Dès que je sens que ça a un effet, favorable ou non, ça me déplaît. » S'il s'attendait à ce que ses débuts professionnels fassent parler, il assume que c'est un élément qu'il doit prendre en compte. « Je suis habitué, a-t-il confié. Je ne dis pas que je fais attention mais ça fait partie de moi. »
M.Galthié : « Je n'ai pas à le copier »
Démarrer chez les professionnels dans le même club et au même poste que son père, Mathis Galthié assure que c'est un « hasard », ajoutant que « ce n'était pas gagné » à ses débuts. Présent dans les travées du Stade Maurice-David pour voir les débuts de son fils, Fabien Galthié « a toujours eu une bonne relation » avec lui. « On est très proches, on partage beaucoup, surtout dans le rugby. Il m'a toujours accompagné. Et j'adore quand il vient à mes matchs, a confié Mathis Galthié. C'était top qu'il ait pu assister à ce match à Aix-en-Provence. On a toujours partagé cette passion. J'essaie de m'enrichir le plus possible à ses côtés. » Mais le fils n'a pas de souvenir du joueur qu'était Fabien Galthié. « Je ne l'ai jamais connu en tant que joueur, confirme-t-il. Il a arrêté en 2003 et je suis né en 2001. » De plus, il se refuse à regarder les matchs de son père, assurant que « le rugby a considérablement évolué ». « Ce serait une erreur de me focaliser sur ses performances d'il y a vingt ans et d'essayer de le copier. Je n'ai pas à le copier, ajoute Mathis Galthié. Je poursuis mon apprentissage et je joue mon rugby. »