Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 30 septembre 2022 à 14h36
Un record d'affluence pour un match de la Coupe du monde féminine de rugby va être battu lors de la première journée de la compétition à Auckland, puisque 30 000 billets ont déjà été vendus.
Initialement programmé en 2021 et reporté en raison de la crise sanitaire, le Mondial de rugby féminin va avoir lieu du 8 octobre au 12 novembre en Nouvelle-Zélande, un pays où le rugby est le sport numéro 1. Et ça se voit au niveau de la billetterie, puisque 30 000 places ont été déjà vendues pour les premiers trois matchs à l'Eden Park d'Auckland ! Trois rencontres à l'affiche le 8 octobre dans la mythique enceinte de 50 000 places, avec un choc entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie pour ouvrir la compétition, suivi de deux matchs du groupe C : France-Afrique du Sud et Angleterre-Fidji. Cet engouement va permettre de battre le record d'affluence pour un match de la Coupe du monde féminine, un record qui date de la finale de l'édition 2017 entre l'Angleterre et le Canada au stade Jean-Bouin, avec 20 000 personnes présentes.
Directrice de la compétition, Michelle Hooper espère maintenant réussir à remplir l'Eden Park la semaine prochaine. "Le fait d'avoir déjà battu ce record alors qu'il ne reste qu'une semaine est un incroyable témoignage de notre peuple et de son soutien à cette vision, ainsi que de la manaakitanga exceptionnelle au sein de notre communauté sportive ici à Aotearoa. Nous avons innové avec ce tournoi et nous voulons maintenant voir si nous pouvons décrocher un nouveau record pour la Nouvelle-Zélande et pour le rugby féminin en remplissant l'Eden Park. Nous pensons que c'est possible et nous faisons tout notre possible pour concrétiser ce rêve. C'est un événement dont tous les Néo-Zélandais peuvent être fiers", a-t-elle expliqué dans un communiqué. A noter que, chez les bookmakers, les Anglaises, lauréates en 1994 et en 2017, sont les favorites de la compétition devant les Néo-Zélandaises, tenantes du titre et sacrées à cinq reprises, et, loin derrière, les Bleues, qui n'ont jamais fait mieux que la troisième place (1991, 1994, 2002, 2006, 2014 et 2017).