Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 10 décembre 2024 à 09h42
La fédération néo-zélandaise a annoncé lundi que trois matchs entre les All Blacks et le XV de France seraient programmés en juillet prochain en Nouvelle-Zélande. A l'origine, il avait été question de délocaliser aux Etats-Unis la dernière des trois rencontres au programme, mais la FFR avait refusé.
Adieu les Etats-Unis et place à la Nouvelle-Zélande, et uniquement à la Nouvelle-Zélande. Alors qu'il était question dans un premier temps de délocaliser aux Etats-Unis l'un des trois test-matchs entre le XV de France et les All Blacks, prévus l'été prochain dans le cadre de la traditionnelle tournée estivale des Bleus, les trois rencontres en question se disputeront finalement toutes sur le sol néo-zélandais. Lundi, la fédération néo-zélandaise a en effet annoncé que les retrouvailles entre les joueurs de Fabien Galthié, qui restent sur trois défaites face aux triples champions du monde, auraient pour théâtre les villes de Dunedin, Wellington et Hamilton. Le mythique stade Eden Park d'Auckland, où les Français avaient bouclé en beauté il y a trente ans une tournée qui avait débuté sur un incroyable exploit des Bleus de Pierre Berbizier à Christchurch, alors considéré comme une forteresse imprenable, a en revanche été laissé de côté cette fois. Le 5 juillet, les quarts de finaliste de la dernière Coupe du monde défieront une première fois les frères Barrett et leurs coéquipiers sur la pelouse du Forsyth Barr Stadium, où les Tricolores restent sur une terrible claque en 2018 (49-14).
Première à Hamilton
Une semaine plus tard jour pour jour, le 12 juillet, les deux équipes s'affronteront à Wellington. La dernière des trois confrontations aura lieu, elle, à Hamilton, où les deux équipes ne se sont jamais affrontées et où les All Blacks ne se sont plus produits depuis 1961. Hamilton donc et non les Etats-Unis. La semaine dernière, la Fédération française de rugby, via son président Florian Grill, très attaché à la santé et à la récupération des joueurs, avaient opposé son veto en raison notamment d'un double décalage horaire impitoyable pour les organismes. Et ce même si cette tournée en Nouvelle-Zélande ne concernera pas les finalistes du Top 14, qui ne feront pas partie des joueurs qui monteront dans l'avion, au même titre qu'un certain nombre de cadres de la sélection, qui seront eux aussi laissés au repos.