All Blacks : Barrett, au nom des frères (et du père)

All Blacks : Barrett, au nom des frères (et du père)©Panoramic, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 26 octobre 2023 à 16h01

Jordie Barrett a beau évoluer sur les lignes arrière, il est un des piliers du parcours qui a conduit les Blacks en finale du Mondial.

Il y avait Beauden et Scott Barrett, respectivement demi d'ouverture (ou arrière) et deuxième-ligne des All Blacks âgés de 32 et 29 ans. Il y a désormais le troisième de la fratrie, Jordie, 26 ans et qui émerveille au centre. De quoi rendre un peu plus fier encore le papa Kevin, également ancien joueur au plus haut niveau néo-zélandais (deuxième ou troisième-ligne à la fin des années 90, à Taranaki et aux Hurricanes). Jusqu'alors, c'est surtout Beauden qui a porté le plus haut l'étendard de la famille, champion du monde 2015 puis surtout double meilleur joueur du monde en 2016 et 2017, lorsqu'il a pris la relève de Dan Carter avec un maximum de brio.

McLeod : "Il a été immense"

Encore nommé en 2018, il pourrait bientôt laisser cet honneur à son plus jeune frère, si celui-ci continue sur ses standards. Joueur des Hurricanes comme son père et Beauden (parti en 2019 vers les Blues), alors que Scott évolue lui aux Crusaders, Jordie est lui aussi un titulaire incontournable depuis 2020. Au Mondial 2019, il n'était apparu que deux fois en tant que titulaire. Les jalons étaient posés. Quatre ans plus tard, il a été élu homme du match lors de la demi-finale survolée face à l'Argentine (44-6).

"Il a été immense en défense, c'est lui qui a tenté le plus de plaquages, rappelle Scott McLeod, le coach de la défense des Blacks. Mais le plus plaisant, c'est la pression qu'il a mise sur l'adversaire. Contre l'Irlande, on reculait et il ne fallait laisser aucun espace. Contre l'Argentine, dès qu'il l'a pu, il a cassé la ligne pour aller mettre la pression. Il a beaucoup revu les images, les mecs autour de lui l'ont félicité. Il a vraiment fait la différence. Et c'est avec lui que j'échange le plus concernant la défense des lancements sur les phases de conquête." Forfait lors du match d'ouverture face aux Bleus, la seule défaite de la Nouvelle-Zélande dans la compétition, celui qui n'a été définitivement placé au centre que l'an dernier n'est probablement plus près d'en bouger.

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