Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 19 décembre 2024 à 16h26
Meilleur Français du jour, avec cette 7eme place sur le sprint du Grand-Bornand jeudi, Eric Perrot se réjouissait d'avoir su relever la tête par rapport à ses performances sur cette même neige auparavant. Le jeune biathlète français regrettait toutefois d'avoir raté la cérémonie des fleurs pour si peu.
Avant de penser à briller sur la neige du Grand-Bornand, ce jeudi à l'occasion de l'épreuve inaugurale de l'unique manche française de la Coupe du monde de biathlon : le sprint, Eric Perrot avait avant tout à l'esprit de relever la tête par rapport aux prestations de bien pâle facture qu'il avait livrées en Haute-Savoie jusqu'à maintenant depuis son arrivée dans la catégorie reine. Pour résumer : le jeune biathlète français était passé à chaque fois au travers. Jeudi, le natif de Bourg-en-Bresse a rendu une bien meilleure copie, avec une 7eme place qui lui a permis de terminer premier Français lors de ce sprint. De quoi être très satisfait et rassuré pour Perrot s'il n'avait pas manqué la cérémonie des fleurs pour... dix dixièmes. Un peu à l'image des dernières sorties de notre représentant de 23 ans, qui en profite néanmoins pour grimper à la 5eme place du classement général.
Perrot : "Un peu la sensation de ces dernières semaines"
"Il y a forcément un peu de déception car j'aurais aimé me mettre face à ce public et célébrer. Tant pis, il faudra attendre. Je suis content car j'ai sorti une course, à la hauteur de ce que je voulais faire. Il en manque un tout petit peu pour aller chercher un peu plus devant. C'est un peu la sensation que j'ai ces dernières semaines sur les skis. C'est correct et ça me permet de livrer de bonnes courses, mais il m'en manque à peine pour vraiment aller chercher tout devant. C'est un petit peu frustrant, mais je suis content du combat que j'ai mis en place", analysait Perrot, partagé dans son sentiment, mais pour qui l'important était ailleurs cependant. "Je suis très content d'avoir pris ma revanche car je l'avais en travers sur les deux dernières éditions."