Singo victime d'insultes racistes, l'AS Monaco monte au créneau

Singo victime d'insultes racistes, l'AS Monaco monte au créneau ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 19 décembre 2024 à 16h16

Au lendemain de Monaco - PSG (2-4), l'action de la 17e minute continue de faire beaucoup parler. Et déraper...

La semelle de Wilfried Singo dans le visage de Gianluigi Donnarumma, dès la première période de Monaco - PSG, n'a pas été sanctionnée d'un carton rouge et tout le monde s'est à peu près accordé pour estimer que la décision de M. Letexier était incompréhensible, quand bien même le défenseur monégasque était déjà sanctionné d'un carton jaune. Et ce n'est malheureusement pas une surprise, le joueur ivorien a subi son traditionnel et infect lot d'insultes sur les réseaux sociaux, dont certaines clairement racistes.

"Ces comportements n'ont pas leur place dans le sport et sont en totale contradiction avec nos valeurs"

L'ASM s'est vue obligée de condamner "avec la plus grande fermeté ces propos racistes inacceptables dont Wilfried Singo a été la cible sur les réseaux sociaux" : "Ces comportements n'ont pas leur place dans le sport, ni sur le terrain ni en dehors, et sont en totale contradiction avec les valeurs que défend le club. Le club apporte tout son soutien à Wilfried Singo."

Le joueur s'est excusé, toujours en ligne avec un message, à l'attention du gardien italien du PSG qui a dû céder sa place et en est quitte pour une sacrée balafre : "J'ai pu constater qu'il avait cette blessure importante au visage. Je lui souhaite un bon rétablissement." Tout en précisant, bien sûr, que ce geste n'était pas volontaire, ce dont les Parisiens convenaient aussi bien volontiers (tout en ne comprenant pas, pour la plupart, l'absence au minimum d'un deuxième carton jaune). Mais tout ça, évidemment, ne justifie toujours pas ce déferlement de haine dont s'emparent un trop grand nombre d'internautes à la moindre occasion. Un problème de plus en plus récurrent qui pousse certains sportifs à quitter les réseaux sociaux, à l'image de Thierry Henry qui avait notamment alerté sur ce problème dès 2021.

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