Biathlon : Braisaz-Bouchet n'arrive pas à se projeter jusqu'en 2030

Biathlon : Braisaz-Bouchet n'arrive pas à se projeter jusqu'en 2030 ©Icon Sport, Media365
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Marie Mahé, Media365, publié le jeudi 31 octobre 2024 à 12h00

Dans un entretien accordé à Nordic Magazine, Justine Braisaz-Bouchet s'est confiée sur sa fin de carrière et a notamment indiqué avoir du mal à se projeter jusqu'en 2030.

Justine Braisaz-Bouchet se rapproche de la fin de sa carrière. Tout récemment, la biathlète s'est confiée, à ce sujet, dans les colonnes de Nordic Magazine. De retour à la compétition la saison dernière, après une pause suite à son accouchement, la Savoyarde, championne olympique de la mass-start, est devenue championne du monde pour la toute première fois. La Beaufortaine a également réussi un incroyable triplé sur une seule semaine de Coupe du monde. La Tricolore avait aussi porté le dossard jaune et joué le classement général pendant presque l'intégralité de cet exercice 2023-2024. Cette saison plus que réussie pourrait jouer dans la réflexion de Justine Braisaz-Bouchet, concernant sa fin de carrière : « Je ferai le point après les JO 2026, c'est la famille qui fera la décision. Il faut qu'elle ait envie de vivre tout ça. Je n'ai pas envie de parler de sacrifices, mais tout tourne autour du biathlon et, à un moment donné, il faut être conscient de cela. Tout dépendra donc de l'énergie familiale, de la mienne, de ma motivation, de ce que j'arrive à réaliser jusqu'aux Jeux. C'est une évidence que je me projette jusqu'en 2026, c'est mon gros objectif des deux prochaines années. »

Braisaz-Bouchet : "Pour le moment, on s'est projetés jusqu'aux Jeux de 2026"

Et quid de l'édition 2030 des Jeux Olympiques d'hiver, prévue dans les Alpes françaises ? : « C'est difficile de penser à 2030 parce que c'est dans six ans, soit quasiment la moitié d'une carrière d'athlète. C'est difficile de se projeter jusque-là même si c'est un énorme événement et que je suis ravie que ce soit en France. On verra, je ne veux pas me prononcer trop tôt. Je ne suis plus toute seule, j'ai une petite fille. Pour l'instant, elle vit bien les départs en déplacement en stage ou en compétition, mon mari aussi a les épaules. Pour le moment, on s'est projetés jusqu'aux Jeux de 2026. »

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