Paris 2024 - Judo (H) : Khyar rate le bronze

Paris 2024 - Judo (H) : Khyar rate le bronze ©Icon Sport, Media365

Aurélien Canot, Media365, publié le dimanche 28 juillet 2024 à 18h20

Eliminé en quarts de finale du tournoi des -66 kg, ce dimanche lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 en judo, Walide Khyar avait l'opportunité de se consoler avec la médaille de bronze. Malheureusement pour le Français, il a subi sa quatrième défaite de rang contre le Moldave Denis Vieru, numéro 1 mondial.

Un waza-ari de Denis Vieru à huit secondes de la fin de son second match de repêchage a eu raison des dernières illusions de Walide Khyar, privé in extremis d'un Golden Score qui aurait pu lui permettre de rêver un peu plus longtemps à cette première médaille olympique qu'il espérait tant. Rarement le judoka franco-marocain de 29 ans n'avait pourtant disposé de pareille opportunité d'ajouter enfin ce podium dans des Jeux Olympiques qui manque à son palmarès. Le natif de Bondy avait réussi l'exploit de faire chuter le numéro 2 mondial avant de quitter le tournoi en quarts de finale. Il a malheureusement buté lors de ce match qui aurait pu lui permettre de vivre le plus beau jour de sa vie de judoka sur le numéro 1 mondial. Khyar ne pourra pas dire qu'il ne connaissait pas Vieru. Depuis son unique victoire face à son bourreau dimanche, en 2021 lors du Grand Slam de Paris, le Francilien médaillé de bronze lors des Mondiaux de Doha l'année dernière restait ainsi sur trois défaites consécutives face au Moldave, qui a donc confirmé qu'il était la bête noire du Français en lui faisant mordre la poussière pour la quatrième fois de suite, dimanche en France sur ce waza-ari réussi dans les tous derniers instants sur le tatami d'une Arena Champ-de-Mars entièrement acquise à la faveur de Khyar.

Privé d'une demi-finale pour... sept secondes 

Un peu plus tôt, notre représentant s'était ouvert les portes de cette ultime chance, celle d'une carrière pratiquement, en surprenant à son tour sur un waza-ari le Mongol Yondonperenlei. Le Tricolore avait alors probablement encore en tête l'énorme désillusion de son quart contre Gusman Kyrgyzbayev. Il s'en était en effet fallu de... sept secondes que Khyar, devant au score, ne réussisse le coup de l'année dernière à Paris face au Kazakh. Privé de médaille à l'arrivée, le malheureux doit s'en vouloir énormément d'avoir voulu continuer d'agresser son adversaire alors que les demi-finales lui tendaient les bras. Cruel.

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