Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 19 octobre 2024 à 17h30
Alors qu'il a battu ce samedi à Shanghai le record d'Europe du 100m quatre nages, Léon Marchand assure vouloir se donner d'autres défis, malgré des sensations loin d'être optimales.
Léon Marchand n'est pas uniquement venu en représentation à Shanghai. Après avoir remporté d'un rien le 100m quatre nages ce vendredi pour sa reprise après les Jeux Olympiques, le quadruple médaillé d'or à l'occasion de Paris 2024 a confirmé sa montée en puissance. A l'occasion de la finale du 200m quatre nages, le Toulousain a battu le record d'Europe de la distance en 1'50''30. Une performance qui a surpris l'intéressé, qui a assuré dans un entretien accordé à RMC Sport avoir « très mal dormi » la nuit précédente et avoir eu « envie de rentrer à l'hôtel pour faire une grosse sieste ». Un repos supplémentaire qui a joué en sa faveur dans le bassin de Shanghai. Et ce malgré une préparation limitée, qui ne lui permet pas de donner la pleine mesure de son talent. « Je n'ai pas les meilleures sensations car je ne me suis pas développé physiquement, je n'ai pas fait de période de charge, j'ai vraiment repris tranquillement, a-t-il confié. Du coup, je n'ai pas les meilleures sensations dans l'eau mais, en revanche, j'arrive à nager vite donc c'est tout ce qu'il faut. »
Marchand : « J'aime bien quand il y a de l'enjeu »
Une reprise sur le circuit de la Coupe du Monde, disputée sur trois manches en bassin de 25m, que Léon Marchand a abordé sans pression. Toutefois, le Toulousain assure apprécier quand cette dernière est au rendez-vous. « J'aime bien quand il y a de l'enjeu, quand ça devient important, ajoute-t-il. Là c'est beaucoup moins important mais j'arrive à faire des belles courses donc c'est pour ça que je suis content de moi. » Après avoir battu un record de France puis un record d'Europe, le quadruple champion olympique assure que c'est ce type de défis qui lui apportent de la motivation. « C'est des records, des temps à aller chercher des trucs comme ça, les challenges, affirme-t-il. Et comme je vais répéter ces courses pendant trois semaines ça va me permettre d'améliorer des choses. » Néanmoins, Léon Marchand assure essayer « de faire au jour le jour » alors qu'il y a « du beau monde en petit bassin », « plein de nageurs qui ont des records en petits bains mais qui n'en ont pas en grand bassin, des spécialistes ». Pour conclure, le Toulousain assure que le petit bassin est « un monde un peu différent ». De quoi aiguiser sa faim de résultats jusqu'aux championnats du monde, organisés en décembre prochain à Budapest.