Aurélie Sacchelli, Media365, publié le samedi 16 novembre 2024 à 13h42
Candidate à la présidence de la Fédération française de boxe, Estelle Mossely a vu sa liste être invalidée par la commission de surveillance des opérations électorales de la Fédération.
L'élection à la présidence de la Fédération française de boxe à la mi-décembre devait opposer Estelle Mossely, championne olympique 2026, à Sarah Ourahmoune, vice-championne olympique 2016 associée au président sortant, Dominique Nato. Mais les deux médaillées de Rio rencontrent de grosses difficultés. Dimanche dernier, Ourahmoune annonçait qu'elle se retirait de la course à la présidence après avoir été la cible d'attaques racistes et sexistes sur les réseaux sociaux. Et ce vendredi, Mossely a révélé que sa liste avait été invalidée par la commission de surveillance des opérations électorales de la Fédération française de boxe. Deux personnalités de la liste posent en effet problème à la commission : l'une ne possédant pas une licence donnant droit à participer au fonctionnement de la FFB ce qui la rendrait inéligible (Mossely se défend en expliquant que c'est parce que cette personne, Mariam Sidibé, est actuellement enceinte) et l'autre (Thierry Delaunay) car il a deux numéros de licence. "La dernière liste communiquée qui se doit d'être retenue, fait référence à une personne qui ne remplit pas les conditions d'antériorité de licence", fait savoir l'instance, qui estime également que "compte-tenu de son activité entrepreneuriale, déclarée, qui semble étroitement liée à l'univers de la boxe, la candidature de Madame Estelle Mossely pourrait apparaître incompatible avec les dispositions ci-dessus."
Mossely "loin d'être découragée"
La championne olympique 2016 a réagi à cette décision en assurant que "loin d'être découragée", elle va intenter un recours dans les plus brefs délais, va diffuser son programme dès ce samedi et demander à Dominique Nato l'organisation d'un débat contradictoire sur "l'avenir de la Fédération et nos projets respectifs". Avant de conclure : "Je me battrai jusqu'au bout pour pouvoir défendre mes idées et offrir à la boxe en France une nouvelle énergie". Reste à savoir si cela se fera avec Mariam Sidibé et Thierry Delaunay sur sa liste.