Aurélien CANOT, Media365, publié le vendredi 25 février 2022 à 13h39
La FIA a annoncé ce vendredi que le Grand Prix de Russie, prévu le 25 septembre prochain à Sotchi, n'aurait pas lieu. Le rendez-vous a été annulé en raison de l'intervention militaire de la Russie en Ukraine.
C'était à prévoir. Depuis que la Russie a décidé d'envahir l'Ukraine, les compétitions prévues sur le sol russe disparaissent une à une du calendrier. Le Grand Prix de Russie de F1 n'a pas échappé à la règle en vigueur ces dernières heures alors que les chars de l'armée russe avancent sur la capitale ukrainienne Kiev. Formula One a ainsi annoncé ce vendredi en début d'après-midi que le rendez-vous, prévu le 25 septembre prochain à Sotchi, n'aurait pas lieu en raison de la guerre qui se déroule actuellement en Ukraine. « Jeudi soir, la Formule 1, la FIA et les équipes ont discuté de la position de notre sport, et la conclusion est, tenant compte de l'avis de toutes les parties prenantes, qu'il est impossible d'organiser le Grand Prix de Russie dans les circonstances actuelles (...) Nous suivons les développements en Ukraine avec tristesse et stupeur et espérons une résolution rapide et pacifique de la situation actuelle », a communiqué le promoteur de la F1 alors que de nombreux pilotes avaient appelé dès jeudi à l'annulation de la course.
Vettel : "Ce n'est pas responsable de faire un Grand Prix dans un pays en guerre"
Après que Sebastian Vettel a annoncé avec beaucoup de fermeté ("Je ne veux pas aller au Grand Prix de Russie") qu'il ne participerait pas au GP de Russie s'il était maintenu au calendrier, le champion du monde sortant Max Verstappen avait tenu un discours similaire à celui du quadruple champion du monde allemand. "Ce n'est pas responsable de faire un Grand Prix dans un pays en guerre", ne décolérait pas le Néerlandais en marge des premiers essais hivernaux, à Montmelo (Espagne). Pour conserver un agenda à 23 dates, Formula 1 devrait très vite trouver un remplaçant à la Russie. La Turquie part favorite pour prendre le relais.