Guillaume Issner, Media365, publié le samedi 05 mars 2022 à 11h15
Haas met un terme avec effet immédiat au contrat de son pilote russe Nikita Mazepin. Une décision forte prise par l'écurie américaine après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Nikita Mazepin n'est plus un pilote Haas. Un coup de tonnerre provoqué par la guerre qu'a initiée la Russie en Ukraine. L'information a été dévoilée ce samedi par Haas dans un communiqué. « Comme le reste de la communauté de la Formule 1, l'équipe est choquée et attristée par l'invasion de l'Ukraine et souhaite une fin rapide et pacifique au conflit », écrit le constructeur, qui avait déjà pris des premières mesures en retirant le drapeau russe et son sponsor Uralkali de ses voitures à l'occasion des essais de pré-saison à Barcelone. Haas fait d'une pierre deux coups et annonce dans le même temps qu'il se sépare de son sponsor russe susmentionné, dont l'actionnaire n'est autre que l'oligarque et père de Nikita, Dmitry Mazepin. Une double peine pour la Russie qui déjà vu Formula One rayer du programme son Grand Prix, initialement programmé le 25 septembre à Sotchi.
Qui pour accompagner Mick Schumacher ?
Haas va devoir s'activer en coulisses pour trouver un successeur à Nikita Mazepin. Le temps est compté alors que les derniers essais de pré-saison se profilent à Bahreïn (10-12 mars), où s'ouvrira la saison 2022 le 20 mars. Le Russe, alors coéquipier de Mick Schumacher, n'aura jamais réussi à faire ses preuves en F1. Plus décrié pour ses sorties de piste qu'admiré pour son pilotage, le Moscovite a terminé à la dernière place du dernier championnat, avec un zéro pointé et comme meilleur résultat une 14eme place en Azerbaïdjan. Il a réagi sur ses réseaux sociaux à cette fin de mission brutale dans la plus prestigieuse des compétitions automobiles. « Chers fans et suiveurs, je suis vraiment déçu d'apprendre que mon contrat en F1 a été rompu. Même si je comprends les difficultés actuelles, le règlement de la FIA et ma volonté d'accepter les conditions proposées pour continuer (en F1) ont été complètement ignorés et aucun processus n'a été suivi dans cette démarche unilatérale », déplore-t-il.