F1 - GP Azerbaïdjan : Verstappen peut-il tout perdre ?

F1 - GP Azerbaïdjan : Verstappen peut-il tout perdre ? ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 16 septembre 2024 à 09h45

La fin de saison s'annonce passionnante, surtout si Lando Norris arrive à fondre toujours plus sur Max Verstappen.

Ce ne sont que trois petits points, mais ils confirment la tendance de ces dernières courses : Lando Norris (McLaren), quatrième, a grignoté à nouveau son retard sur Max Verstappen (Red Bull), cinquième en Azerbaïdjan. Avec 313 points contre 254, l'avance de 59 unités reste tout de même suffisamment conséquente pour le Néerlandais vers un quatrième titre consécutif, mais Charles Leclerc (Ferrari) et même Oscar Piastri (McLaren) ne doivent certainement pas s'interdire de rêver non plus dans leur coin, avec respectivement 235 et 222 points - soit 78 et 91 longueurs de retard.

"Je rebondissais comme un karting"

"On ne lâchera pas, c'est aussi simple que ça", clame le triple champion en titre (pour Infosport+) qui, au fond, n'est peut-être pas si mécontent de pouvoir s'amuser un peu après deux années franchement moroses où il n'avait aucune concurrence. Il s'est qualifié derrière son coéquipier Sergio Pérez pour la première fois depuis 33 Grands Prix, il s'est aussi fait doubler par Norris qui est pourtant parti neuf places derrière... C'est évident, ce sont ses sept victoires en dix courses du début de saison qui permettent à Max Verstappen de maintenir le cap pour ce dernier tiers du championnat, à sept manches de la fin (sur 24). Dans son malheur, le fils de Jos maintient une vraie régularité dans les tops 5 ou 6. Ce sont peut-être les faux pas, les abandons et/ou zéros pointés qui feront la différence dans cette guerre des nerfs, comme les trois en quatre courses de Charles Leclerc (Canada, Autriche, Grande-Bretagne) qui doit les maudire.

"La voiture sautait beaucoup et perdait le contact, c'était très difficile, ajoute Max Verstappen. C'est à nouveau une très mauvaise course, j'avais déjà remarqué que nos ajouts ne fonctionnaient pas du tout en qualifications, je ne pouvais pas du tout freiner ni attaquer les virages. Dans tous les virages lents, je rebondissais dans toutes les directions, c'était comme un karting." Lando Norris n'a pas de peau de banane ou autre champignon à utiliser en bonus, sinon il s'en servirait assurément : "On ne s'attendait pas à ça, je suis heureux pour l'équipe et c'est bien de montrer qu'on est au sommet." C'est le cas, factuellement, pour le classement des écuries. En attendant encore mieux ?

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