Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 26 décembre 2024 à 17h02
Les Dijonnaises ont de quoi être fières. A elles de confirmer qu'elles n'étaient pas au-dessus de leur niveau.
Au moment de faire le bilan de la phase aller d'Arkema Première Ligue, le regard s'arrête inévitablement sur le DFCO, quatrième et donc premier en quelque sorte de l'autre championnat, derrière les intouchables Paris FC, PSG et surtout OL. Les Bourguignonnes n'ont jamais fait mieux qu'une huitième place finale, un record établi la saison dernière, et l'appétit vient forcément en mangeant. Pour le manager Sylvain Carric, ce n'est qu'une demi-surprise car "il se passe quelque chose depuis cet été".
Carric : "Les coachs adverses ne nous considèrent plus comme une petite équipe, c'était vraiment un objectif"
Si les performances se maintiennent, le rêve d'une demi-finale face à Lyon, puisque c'est a priori le sort réservé au quatrième - même si le PSG, deuxième, n'est qu'à trois points de l'OL -, deviendrait réalité. Les Dijonnaises, pour le moment, n'ont été battues que par les trois cadors. "On souhaite se rapprocher un peu plus d'eux en termes de contenu et de performance, on a été en dessous de ce que l'on peut faire. J'aimerais bien aussi atteindre les demi-finales en Coupe de France." Le tirage au sort jouera évidemment un rôle crucial, puisque là aussi, l'idée sera d'éviter Lyon et les deux clubs parisiens le plus longtemps possible.
"Quand on écoute les coachs adverses, ils ne nous considèrent plus comme une petite équipe. C'était vraiment un objectif de faire changer le regard des gens sur le DFCO : qu'on ne parle plus de maintien, mais d'une formation capable de jouer systématiquement le ventre mou, et la quatrième ou cinquième place sur les très bonnes années." Le projet mené par Carric est retranscrit sur le terrain par le coach Sébastien Joseph, avec "un staff qui connaît très bien le foot féminin et qui, malgré sa jeunesse, a envie de se développer". Les moyens ont été mis, une grande partie de l'effectif renouvelé et les valeurs de travail, d'exigence et d'amour pour le DFCO, également citées par le manager général. La prochaine étape, pour la rentrée du 6 janvier, sera la plus ardue de la saison puisqu'il s'agira du déplacement à Lyon. Au moins, ce sera fait.