Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 26 décembre 2024 à 18h38
Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani étaient-ils si ennemis que ça au sein du vestiaire du Paris Saint-Germain ?
Depuis son départ du PSG, Edinson Cavani s'est déjà souvent exprimé sur son rapport avec le club de la capitale, où il est resté un des chouchous des supporters pour l'éternité - lui qui en a été le meilleur buteur de l'histoire, avant d'être dépassé par Kylian Mbappé (200 buts contre 256). En revanche, il a rarement parlé, si ce n'est jamais, de Zlatan Ibrahimovic avec qui il a cohabité trois saisons de 2013 à 2016. Il n'a "jamais pensé à prendre sa place", souligne-t-il dans un entretien accordé à So Foot : "Je me concentrais sur ce que je devais faire comme ailier." A cette époque, sous la direction de Laurent Blanc, le "Matador" était en effet exilé sur le côté gauche pour laisser la place au Suédois dans l'axe de l'attaque, et il était souvent la cible de moqueries pour ses ratés.
"Je le respectais, avec sa manière d'être à lui"
"Beaucoup de mythes ont été créés autour de cette histoire", soutient encore l'Uruguayen, désormais âgé de 37 ans et qui évolue à Boca Juniors depuis 2023 : "Dès que je suis arrivé, on a voulu nous opposer. On a des personnalités différentes, mais cet antagonisme n'existe pas. J'avais mon rôle dans l'équipe, et Zlatan Ibrahimovic était un coéquipier que je respectais, avec sa manière d'être à lui." C'est Michaël Ciani qui, devenu coéquipier du Suédois à Los Angeles, a révélé ensuite en 2020 que celui-ci "détestait" Edinson Cavani (dans un live pour les Réservistes) : "Il m'a dit que tout se passait très bien avec Laurent Blanc, mais que la seule personne avec qui il ne s'entendait pas au PSG, c'était Edinson Cavani, qu'il faisait partie des trois ou quatre joueurs qu'il avait détesté dans sa carrière."
L'ancien Napolitain concède enfin que les Français vivent peut-être leur passion du football différemment par rapport aux Sud-Américains, mais il se dit tout de même certain que "la passion existe à Paris" et pour cause : "J'ai vu des vidéos du Parc des Princes d'il y a 20 ans : ça, c'était de la passion !"